Depuis le mois de mars dernier, la France a connu un fort ralentissement de l’accroissement du nombre de foyers d’influenza aviaire sur son territoire. Face à la diminution du risque de diffusion du virus, la décision a été prise fin avril d’abaisser le niveau de risque sur l’ensemble du territoire métropolitain.
grippe aviaire
Le virus de l’influenza aviaire hautement pathogène (IAHP) a été identifié sur plusieurs mouettes rieuses, à Toulouse. Par mesure de sécurité, une zone de contrôle temporaire (ZCT) a été définie, elle concerne 126 communes de Haute-Garonne.
Selon le ministère de l’Agriculture, “la situation sanitaire au regard de l’influenza aviaire (…) a empiré au cours des dernières semaines.” Plus de la moitié des foyers en élevage sont concentrés dans la région Pays de la Loire ainsi qu’en Vendée et dans le Maine-et-Loire. Si l’Occitanie semble relativement épargnée, la situation n’en demeure pas moins préoccupante, avec plusieurs foyers détectés notamment dans le Gers.
(Avec VIDEO) Face à la pénurie de foie gras liée à la grippe aviaire, il semble que certains acteurs de la filière gavent des femelles, dans des conditions scandaleuses, alors que la charte du foie gras français stipule que seuls les foies gras obtenus à partir de mâles peuvent être commercialisés.
Compte tenu de la situation et notamment la présence très importante de virus dans le couloir migratoire de la mer du Nord et de la Méditerranée, le Ministre a décidé de passer, par sécurité préventive, en niveau de risque “élevé” sur l’ensemble du territoire Français. Le département du Gers est particulièrement concerné., ainsi que plusieurs communes des Hautes-Pyrénées.
Des rassemblements ont eu lieu à Cahors dans le Lot et à Auch (Gers), à l’initiative de la Confédération paysanne, afin de défendre l’élevage de plen air, mis à mal par une trosième épidémie de grippe aviaire en 5 ans. Dans le collimateur, l’élevage industriel et la politique sanitaire du gouvernement dans cette affaire.
Le ministre de l’Agriculture et de l’Alimentation, Julien Denormandie, s’est rendu successivement dans les Landes puis dans le Gers, afin d’exprimer le soutien de l’État aux filières avicoles touchées de plein fouet par cette nouvelle épizootie d’influenza aviaire hautement pathogène, mais non transmissible à l’homme. A ce jour, 700 000 volailles (essentiellement des canards) ont été abattues.
Le Cifog (Comité Interprofessionnel des Palmipèdes à Foie Gras) évalue à 120 millions d’euros les pertes de la […]