Covid-19 : L’ARS Occitanie lance un appel aux volontaires de santé

De nombreuses compétences sont concernées par l'appal de l'ARS Occitanie au volontariat des professionnels de santé. Photo D.-R.

Les prochains jours et semaines seront déterminants dans la lutte contre l’épidémie de Covid-19. Les établissements sanitaires et médico-sociaux devront faire face à un afflux important de patients, alors même que les activités de soin doivent continuer, dans tous les secteurs d’activité. Face à cette situation, l’ARS Occitanie renforce son appel à la mobilisation des professionnels, en facilitant l’engagement volontaire.

L’Agence Régionale de Santé Occitanie avec le soutien de la start-up en santé MedGo lance #Renforts-Covid, une interface digitale qui permet à des étudiants, professionnels actifs ou retraités de venir en renfort des établissements de santé et médicaux-sociaux de la région.

S’inscrire sur la plateforme renforts-covid.fr

La lutte contre le COVID-19 mobilise l’ensemble des établissements et leurs soignants. Les prochains jours et semaines seront déterminants. Devant l’urgence de la situation, l’ARS Occitanie renforce son appel à la mobilisation, en facilitant l’engagement volontaire. Toute personne travaillant ou ayant travaillé dans le domaine de la santé peut s’inscrire sur la plateforme Renforts-Covid.fr pour venir en soutien des équipes en première ligne.

Les équipes qui sont en première ligne ont besoin d’être soutenues, c’est ce que vise l’ARS Occitanie. photo D.-R.

Les établissements de santé et médico-sociaux peuvent exprimer leurs besoins et avoir accès à leurs profils pour les mobiliser en renfort. Un principe de matching entre établissements et professionnels volontaires. La plateforme, déjà mise en place en Ile de France, met en relation des personnes volontaires avec des
établissements de santé ou médico-sociaux via la collecte d’informations.

Déjà plus de 4800 volontaires

Les 3760 établissements et services sanitaires et médico-sociaux de la région ont été préinscrits sur la plate-forme et invités à préciser leurs besoins en professionnels. Les personnes volontaires peuvent enregistrer leurs compétences, leurs disponibilités et leur zone géographique d’intervention, pour proposer leurs services aux établissements. Les personnes qui se sont déclarées mobilisables sont ensuite notifiées par les établissements de leur territoire qui ont exprimé des besoins de renforts.

Depuis son ouverture ce week-end, 4853 volontaires se sont déjà inscrits sur la plateforme régionale renforts-covid.fr et 232 établissements ou services ont activé leurs comptes.

Toutes les professions de santé sont concernés

Les professionnels les plus recherchés : Aide-soignant, ASH / ESH, assistant de Régulation Médicale (ARM), Brancardier, chirurgien, conducteur ambulancier,  IADE, infirmier, manipulateur radio, moniteur / éducateur, médecin, médecin du travail, psychologue, pharmacien, préparateur en pharmacie, sage-femme, kinésithérapeute, technicien de laboratoire…

Pour en savoir plus :
https://www.renfort-covid.fr/
https://www.occitanie.ars.sante.fr/

Ph. M.

Un centre Covid à Narbonne :

Comme dans 140 villes ou villages en Occitanie, un centre Covid a ouvert le lundi 30 mars, à Narbonne, sous l’impulsion des médecins libéraux et en articulation avec
le Centre Hospitalier et la Polyclinique de Narbonne.

Ce centre est dédié au diagnostic et à la prise en charge externe de patients qui
présentent des symptomes non graves, compatibles avec une affection à coronavirus. Les patients sont adressés uniquement par un soignant : médecin traitant, spécialistes, pharmaciens, infirmières… ou le centre 15.

Le centre COVID sera ouvert du lundi au vendredi, de 14h à 18h, animé par des médecins et infirmier(e)s libéral(e)s et du Service interentreprises de santé au travail (SIST), ainsi que les professionnels de santé publique. Il est situé au centre de Médecine du Travail de Narbonne (1 avenue du Forum, zone de Croix-Sud).

Avec le soutien de la Ville de Narbonne, ce centre doit permettre de diminuer la charge de travail spécifique à la fois des médecins traitants (qui restent les personnes ressource et poursuivent ainsi leur travail de repérage des situation à risque, d’éducation, et le suivi des patients chroniques) et du Centre hospitalier.

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