Une étude menée par le Muséum d’histoire naturelle et la Tour du Valat, en Camargue, pointe l’urgence et préconise notamment la création de nouvelles aires protégées dans certains sites soumis à la pression de l’homme et du réchauffement climatique.
Tour du Valat
Emblématique de la Camargue, le flamant rose se reproduit en masse dans une zone en bonne partie domestiquée par l’homme. Ce qui pose naturellement la question : ne faut-il pas, alors que l’espèce est sauvée, moins optimiser ses conditions de reproduction par la main de l’homme ? C’est ce que prônent les scientifiques de la Tour du Valat pour trouver un “équilibre”. Et pourrait servir “d’écologie du sauvage”. Mais il y a tellement d’enjeux économiques…
La Tour du Valat, en Camargue, publie l’état des lieux le plus complet d’une biodiversité “gravement menacée”. Mais tout n’est pas perdu : le rapport évoque aussi des solutions “fondées sur la nature” que l’homme doit aider à mettre en place. D’urgence.
Du vin, des cultures agro-forestières, de l’élevage, du pâturage… Ce domaine exceptionnel, 100 % bio, qui s’étire sur 101 hectares dans le Gard, est une vitrine d’une agriculture qui s’inspire de la nature et la respecte. Et résiliente, résistant notamment au réchauffement climatique.
Lancée il y a à peine une semaine par la Tour du Valat, institut de recherche basé à Arles, l’opération rencontre déjà un vif succès. Elle vise à récolter des fonds pour mieux étudier ces oiseaux emblématiques de Camargue dont les habitats sont menacés.
Une opération exceptionnelle de baguage de poussins flamants roses a eu lieu ce mercredi. Quelque cinq cent quatre […]