Ouvrir un cursus bilingue ; développer l’enseignement renforcé ; aider à l’ouverture d’une calendreta ; déployer une signalétique bilingue… L’Office public de la langue occitane a élaboré douze fiches-conseil pour les maires. Sur 4 500 communes d’Occitanie, 500 devraient déjà s’en saisir : elles s’étaient prononcées en faveur d’une politique active de vulgarisation dans une grande enquête menée par la Région Occitanie voici un an. Elu régional chargé du dossier, Benjamin Assié en explique la philosophie.

Un hommage de Miquelà Stenta, ex-professeure d’occitan à l’université Paul-Valéry et présidente du Cercle occitan de Sète, à la Péninsule ibérique au coeur d’avancées sociales : galician, basque et occitan font leur entrée au congrès des députés, alors qu’en France, l’occitan, lui, est interdit dans les conseils municipaux…

“Ce n’est pas un acte d’autonomie ou indépendantiste” : le maire d’Elne, dans les P.-O. ne comprend pas que le préfet ait déféré sa commune ainsi que deux autres devant le tribunal administratif de Montpellier le 18 avril parce qu’elles ont osé donner la possibilité aux élus de présenter leurs projets en catalan avec, pourtant, une traduction immédiate en français. Évidemment très attendu, le jugement donnera l’image de la place donnée aux langues minoritaires.