Nature : EcoZonia, paradis pour prédateurs au coeur des P.-O.

En famille ou entre amis, l'expérience inoubliable d'une nuit au cœur du territoire des animaux les plus mythiques de la planète. Image ©

Implanté sur un terrain de 26 hectares, au cœur de la forêt méditerranéenne, EcoZonia emmènera ses visiteurs à la découverte du monde fascinant des prédateurs. La ville de Cases de Pène, Perpignan Méditerranée Métropole, le département, la préfecture des Pyrénées-Orientales et la Banque des Territoires, viennent de poser la première pierre du projet…

Le projet EcoZonia, Terres de prédateurs ambitionne la reconstitution de quatre zones naturelles : le Kraï du Primorié (extrême orient Russe), la province de Lambayeque (Pérou), le Parc W (Niger) et le plateau de Shan (Birmanie). Avec une ouverture annoncée pour le mois de décembre 2020, EcoZonia entend accueillir environ 80 000 visiteurs en 2021 et 110 000 visiteurs d’ici 2025.

Limiter l’impact sur les ressources naturelles

Une vue en image de synthèse du projet d’ecoparc. © EcoZonia

Le choix de ces zones ne doit d’ailleurs rien au hasard : “Pour le bien-être de nos animaux et le respect du site d’implantation, nous avons sélectionné quatre écozones dans le monde dont les températures estivales et/ou l’hydrométrie sont proches de celles du climat méditerranéen”, précisent les concepteurs du projet.

Un projet qui se veut “global”, tourné vers les plus fameux prédateurs de la planète, mais qui ne néglige pas pour autant son contexte d’installation : “EcoZonia a été élaboré, dès son origine, dans le respect du site d’implantation en limitant son impact sur les ressources naturelles, en particulier l’eau. Ses dépenses énergétiques, le paysage et ses rejets. Il permet également d’entretenir un site remarquable contre les feux de forêts et de favoriser le développement de deux espèces locales à protéger : le Lézard ocellé Timon lepidus et le Glaïeul douteux Gladiolus dubius.”

Des emplois et un chef étoilé

Le parc s’intègrera ainsi dans le tissu local par une limitation des désagréments et comme élément moteur, celui du développement économique. L’exploitation d’EcoZonia générera la création de 10 emplois permanents et 6 emplois en saisonniers, ainsi que des emplois indirects sur la commune rurale de Cases de Pène (1000 habitants), par le développement d’activités commerciales induites.

On pense notamment à l’expérience que constituera l’accès aux “Ecolodges insolites” qui pourront accueillir les visteurs : « Entrer dans l’intimité des prédateurs n’est plus un rêve mais devient une réalité grâce aux hébergements insolites d’EcoZonia, souligne l’accueil du siteDans un cadre prestigieux, thématisé et unique en Europe, tout en dégustant les mets succulents de notre chef étoilé et Bocuse d’or, Laurent Lemal (passé par Riberach et Collioure, NDLR), préparez-vous à vivre, en famille ou entre amis, l’expérience inoubliable d’une nuit au cœur du territoire des animaux les plus mythiques de notre planète… »

Le projet et son impact bénéfique sur la commune de Cases de Pène, la vallée de l’Agly mais aussi sur le département, voire la Région, a très rapidement suscité l’intérêt et le soutien des collectivités locales.

Un symbole de l’évolution des parcs animaliers

Image de synthèse du projet d’écoparc. © EcoZonia

C’est aussi ce qui a provoqué l’intérêt de la Banque des Territoires  qui voit dans ce projet l’occasion de confirmer “sa volonté d’œuvrer en faveur de la revitalisation des territoires ruraux et de la création d’emplois locaux, mais également en faveur du développement durable, de la conservation des espèces, de la biodiversité et de la protection de la nature.” Ce soutien vise également à accompagner “la politique de développement touristique du Département et de la Région (…) secteur important de l’économie locale.”

Le projet EcoZonia s’inscrit dans un mouvement plus large d’évolution des parcs animaliers dynamisé par des organisations telles que l’EAZA (association européenne des zoos et aquariums) plus responsables, soucieux de la conservation de la nature, de la collaboraton avec la recherche et de l’éducation des visiteurs…

Objectif : ouverture pour Noël 2020 !

Pose de la première pierre d’EcoZonia. photo D.-R.

C’est d’ailleurs bien ainsi que l’Ecoparc définit sa philosophie à travers 5 axes de travail : La participation aux programmes d’élevage de l’EAZA et aux programmes de réintroduction notamment celui de la panthère de l’Amour, du lynx d’Eurasie et du Blakiston (grand rapace nocturne), La participation financière à 5 organisations de conservation mais aussi l’éducation du public et la participation à des programmes de recherches.

La première pierre vient d’être posée en présence de tous les acteurs de ce projet qui devrait être sorti de terre d’ici à la fin de cette année 2020 !

Philippe MOURET

Cyril Vaccaro, le porteur du projet, a eu l’opportunité de rencontrer des investisseurs particuliers, parmi lesquels Frédéric Tardy, Thierry Naudy et son épouse ou Marc Roussel. Leur investissement personnel et financier, à hauteur de 2,8 M€, l’ont aidé à réunir les fonds nécessaires avec le soutien de la Banque des Territoires, co-actionnaire de l’écoparc, du Fonds Tourisme Occitanie (FTO) et des établissements bancaires implantés dans la région (Caisse d’Epargne LanguedocRoussillon, Banque Populaire et CIC).

Dis-Leur ! et la nature :