Il y en aura vraiment pour tous les goûts, d’un bout à l’autre de la région. L’art sera partout, sous les formes les plus diverses et parfais inattendues, dans les lieux les plus différents et dans tous les états…

Parmi les événements les plus attendus du moment, l’exposition The Art of Bricks, aux espaces EDF-Bazacle de Toulouse. Déjà passée par Bruxelles et Milan, cette expo propose aux visiteurs une plongée dans l’univers de Nathan Sawaya : un monde plein de joie et de couleurs.

Avec plus de 100 millions de briques LEGO®, l’artiste a réalisé pas moins de 70 œuvres qui incitent autant les enfants que les adultes à réfléchir sur le sens de l’art, un sourire aux lèvres. La collection comprend une grande variété de sculptures originales, mais aussi des versions réinterprétées de certains chefs-d’œuvre artistiques les plus célèbres du monde, tels que le David de Michel-Ange, la Nuit étoilée de Van Gogh et la Joconde de De Vinci.

Expos des villes à Toulouse avec un dino géant

Parmi les curiosités de cette exposition, on peut notamment découvrir un squelette de Tyrannosaurus Rex de 6 mètres de long, et une collection multimédia très innovante de photos LEGO réalisées par le photographe primé Dean West. Enfin, l’exposition propose également une zone de jeu et de construction destinée aussi bien aux enfants qu’aux adultes, où les visiteurs peuvent y laisser libre cours à leur créativité…

Non loin delà, toujours à Toulouse, le musée des Augustins ouvre partiellement au public (depuis sa fermeture pour travaux en juin 2019) pour la saison estivale : jusqu’au 16 octobre, les visiteurs pourront de nouveau franchir les portes du musée, dans une configuration originale (l’entrée s’effectue pour la première fois, et de façon exceptionnelle, par la rue Mercié).

Il est possible de visiter l’église et d’y découvrir un accrochage renouvelé, permettant de mettre en valeur l’histoire du lieu, raconter les collections, partager les enjeux des travaux en cours. Le tout dans une ambiance ludique, le parcours faisant aussi la part belle à la bande dessinée. Et le grand cloître et son jardin offrent un ilot de verdure et de calme bienvenu dans la chaleur de l’été.

Expos des champs, de Faugères à Sérignan

Quittons un instant la ville (et la Haute-Garonne) pour rouler jusque dans l’Hérault, à Faugères qui, pour la troisième année consécutive, accueillera le samedi 1er et le dimanche 2 juillet de jeunes artistes plasticiens qui exposeront leurs œuvres dans les rues du village (notre photo de Une).

Reprenant le sigle viticole de l’Appellation d’Origine Contrôlée, l’événement Faugères Art of Campagne (AOC) s’attache à défendre une vision renouvelée de l’espace rural, vivant, en pleine mutation.

Cette année, on pourra voir les œuvres de Louis de Belle (Milan), Sam Krack (Luxembourg et Sète) et Fabien Silvestre-Suzor (Bruxelles) qui portent un autre regard sur la ruralité. Les œuvres exposées sont liées à la peinture, la photographie et la sculpture.

Une soirée concert, un repas, un brunch et une dégustation de vins seront proposés tout au long du week-end. Evénement à l’initiative de l’association L’échappée Belle.

Dans l’Hérault toujours, à moins de 40km, la commune de Sérignan (bien connue pour son Festival de BD) propose ce même week-end la troisième édition du rendez-vous Street Art Sérignan. Ici, l’art est partout, dans la rue, sur les murs avec les fresques d’Erro, celle de Dado aux Orpellières, ou encore le Parc Rayonnant de Daniel Buren en entrée de ville…

Plusieurs fresques seront réalisées, venant s’ajouter à celles existantes, afin de constituer au fil du temps un véritable circuit artistique dans le cœur de ville et dans toute la cité.

Pour tout savoir : https://www.ville-serignan.fr/a-voir-a-faire/temps-forts/street-art/

Un mot enfin, sur l’exposition présentée par le musée d’art urbain et contemporain Parcelle 473 (Montpellier) qui commémore les 40 ans du “bonhomme blanc” crée par Jérôme Mesnager en 1983. Jusqu’au 30 septembre, une (re)découverte des ces “corps de lumière et de paix” que l’artiste fait courir sur les murs du monde entier, de Sète jusqu’à la muraille de Chine ! https://www.parcelle473.com/

Mende rouvre la cage de la Bête !

On fait un bond jusqu’en Lozère, pour une exposition-frissons ! Mende propose une expérience forte et originale : Lors d’une promenade dans les rues de la ville, on découvre l’histoire de la Bête du Gévaudan grâce à une collaboration entre les éditions Belloloco et Christophe Chaumette du Théâtre S’Amourailles. Cette visite nocturne se termine à la Maison Consulaire, où une exposition clôture l’inquiétante escapade.

Ce rendez-vous historico-artistique est directement inspiré de la BD Chroniques du Gévaudan (Josepe et Christophe Chaumette, éd. Belloloco) qui relate de manière inédite les sombres ravages que fit une bête féroce au cœur du Gévaudan, sous le règne de Louis XV. De 1764 à 1767, “pendant plus de mille jours de terreur et de chaos, cette mystérieuse créature marqua l’histoire de France au fer rouge tant ses victimes furent innombrables.”

Voyage dans le temps au Château de Collioure

Un dernier mot, à propos du spectacle immersif  Explora, le château invisible qui vient d’être inauguré au Château royal de Collioure, dans les Pyrénées-Orientales.

Le spectacle est une œuvre d’animation immersive qui propose un voyage à travers les siècles en se confrontant aux fantômes du passé et à leur quotidien. C’est par la petite histoire des occupants des lieux que l’Histoire du château est évoquée. Entre chaque tableau, des transitions font basculer le spectateur entre les époques. Elles s’inspirent des sensations que l’on peut ressentir en explorant des lieux abandonnés…

Ainsi, “comme dans l’exploration d’un lieu à l’abandon, des faisceaux de lampes torches balaient la surface lisse des murs de la salle, à la recherche d’une histoire. Ils s’arrêtent sur un objet ou un élément d’architecture projeté, et c’est tout l’espace scénographique qui s’illumine, révélant un tableau, une histoire.”

Infos pratiques : https://www.ledepartement66.fr/agenda/spectacle-immersif-explora-le-chateau-invisible-el-castell-invisible/

Philippe MOURET

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