Les 500 maisons sport-santé (MSS) habilitées de l’Hexagone dont 60 en Occitanie sont majoritairement fréquentées par des patients avec une pathologie chronique, personnes âgées et autres sédentaires qui veulent se remettre au sport. La MMS de Balaruc, qui vient d’ouvrir, s’adresse aussi aux curistes et aux habitants du bassin de Thau. Et se pose en référence, y compris de l’équilibre financier d’une structure qui, jusque-là, rencontre de nombreux freins. Ce dispositif permet, selon Laurence Bertherat, chargée de mission à l’ARS, de “dégager la plus-value du sport-santé sans en passer par des médicaments !”

Depuis l'Antiquité, la popularité et les vertus de l'eau des Thermes de Balaruc ne se démentent pas. Ce qui n'empêche pas la modernité. Comme l'ont vérifié les plus de 50 000 curistes en 2024. Paul-François Houvion, le directeur, explique comment prendre soin des salariés permet de mieux prendre soin des curistes.

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Première région thermale de l’Hexagone, l’Occitanie dispose de 28 stations qui remontent doucement la pente de la crise covid. Rivalisant d’aménagements pour attirer une clientèle plus large, proposant des cures médicales et mini-cures. Et des espaces bien être de plus en plus attirants. Des stations de plus en plus complexes comme les Fumades, près d’Alès, dans le Gard (30 M€ investis) ou Luchon (40 M€). Quant à Balaruc-les-Bains, elle fait vivre un dialogue social poussé pour in fine une meilleure expérience client qui pourrait faire des émules.

“Aucune station n’a fermé pendant la crise”, respire le président de la Fédération des thermes d’Occitanie. Grâce aux aides, notamment de la Région Occitanie, première région thermale de France avec quelque 200 000 curistes par an. Même si la perte sèche est importante – 200 M€ – les fidèles reviennent. Dis-Leur vous explique aussi pourquoi  la filière a de beaux jours devant elle.

L'étang de Thau est sujet à un phénomène baptisé inversac lié au réchauffement climatique : de l'eau de l'étang, salée, se déverse parfois dans la nappe phréatique. Une vaste étude, menée par le BRGM, a pour but, de permettre à ce modèle millénaire unique où cohabitent thermalisme, ostréiculture, etc., de se pérenniser.

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