Une étude inédite de l’Insee démontre que l’Occitanie a attiré, en 2021, en pleine crise du covid, 130 000 nouveaux habitants, dont un quart de Franciliens et 44 % d’habitants de régions limitrophes. On ne sait pas encore si cette tendance forte se poursuit jusqu’à aujourd’hui.
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Entre 2015 et 2021, plus de 40 000 habitants se sont installés chaque année dans notre région. La Haute-Garonne et l’Hérault sont les départements les plus peuplés, principalement grâce donc à l’excédent migratoire. “L’attractivité se renforce dans certains départements ruraux”.
D’ici un demi-siècle, notre région se sera enrichie de 824 000 habitants, la plus forte progression de l’Hexagone. Et deviendrait la 5e région la plus âgée de France. La croissance de la population serait portée uniquement par des arrivées plus nombreuses que les départs.
Entre 2013 et 2019, notre région a accueilli, en moyenne, 41 600 habitants (l’équivalent de Castres ou Albi), avec un fort tropisme pour Montpellier et Toulouse. Ce qui compense un solde naturel -différence entre décès et naissances – parmi les plus faibles de France. Quatre des treize villes de plus de 40 000 habitants perdent de la population : Sète, Nîmes, Perpignan et Albi.
Hyper-attractive, l’Occitanie, entre 2012 et 2017, a vu sa population croître de 47 400 habitants en moyenne par an – qui tend cependant à décélérer – pour atteindre 5,8 millions d’habitants. Seules quelques villes moyennes – Sète, Alès, Carcassonne, Albi ou Tarbes perdent des habitants au profit de leur banlieue. Le département de la Lozère, lui, a stoppé la perte d’habitants et multiplie les actions.
Dans une large enquête sur la démographie rendue publique le 22 juin, l’Insee l’affirme : “Tous les départements […]