Selon l’étude Vécu et ressenti en matière de sécurité du ministère de l’Intérieur, les plus jeunes déclarent plus souvent que l’ensemble de la population se sentir en insécurité dans leur quartier. Et où l’on apprend que les femmes se disent plus inquiètes que les hommes d’être victimes d’une agression sexuelle. L’étude vise à livrer un état des lieux aussi fiable que possible, en mesurant l’état réel des infractions dont sont victimes les Français.

Les statistiques font toujours aussi mal : dans l’Hexagone, pas moins de 118 femmes sont mortes en 2022 sous les coups de leur conjoint ou ex-conjoint. L’Occitanie fait partie des régions les plus concernées. Et, encore, il s’agit de chiffres sous-estimés : peu de femmes osent déposer plainte. Et on ne connaît pas le “chiffre noir” des situations à risques. La psychiatre Muriel Salmona tire la sonnette d’alarme.

En cas d’inondation, on n’appelle plus les pompiers, on envoie un tweet ! Les réseaux sociaux sont, certes, le lieu de l’émotion, de la propagande la plus intense et des fake news les plus malignes mais aussi celui d’une cruciale information instantanée. Des chercheurs du CNRS à Toulouse et Paris ont mis au point un logiciel unique en France qui pourrait voir le jour d’ici 2026. Une aide à la décision pour une intervention plus rapide en cas de crise. Mais, par manque de moyens et de volonté, le risque est réel d’une possible récupération par les banques et les assurances…

C’est une hausse inédite de 28 % par rapport à 2020 enregistrée par le ministère de l’Intérieur. En majorité, ces crimes et délits ont lieu en milieu urbain, à 53 % dans les agglomérations de plus de 200 000 habitants. “Ces chiffres ne représentent qu’un quart sans doute des faits réels”, confie Denis Quinqueton. Cofondateur de l’observatoire LGBT de la fondation Jean-Jaurès,