Alors que la ligne nouvelle à grande vitesse continue d’avancer, l’agglomération de Sète conditionne sa participation de 840 000 € à des “contreparties fortes”. La même collectivité avait écrit à deux reprises au Premier ministre pour demander un nouveau tracé, au risque de voir le projet capoter. Le 17 avril, l’ensemble des collectivités concernées – sauf Sète – ont écrit au préfet de région, “réaffirmant le soutien et la non-remise en question du tracé”.

Pour limiter bouchons et autosolisme, les étudiants du master Transport mobilités réseaux de l’université Paul-Valéry proposent d’améliorer la fréquence des TER – la réalisation de la LGV Montpellier-Perpignan sera déterminante – ; créer 19 lignes d’autocars sur le grand Montpellier ; recourir au transport à la demande avec des mini-bus… Professeur d’université, Laurent Chapelon décrypte ce travail.

Présidée par Carole Delga, présidente de la région Occitanie, la société qui préside aux destinées de la ligne nouvelle a été créée. Si tout va bien, le tronçon Montpellier-Béziers sera mis en service en 2034 moyennant 2 milliards d’euros, payés à 40 % par les collectivités. Quant aux réserves et recommandations de la commission d’enquête, SNCF Réseau s’engage à apporter réponses et solutions. La seconde phase vers Perpignan fera d’abord l’objet d’une concertation pour une enquête publique en 2028.

À moins de trois mois de la présidentielle, Jean Castex, le Premier ministre et ex-maire de Prades (P.-O.), était à Narbonne et Gruissan ce samedi pour signer un protocole financier sur la LGV, distribuer une autre enveloppe financière pour les petites lignes et une troisième, en présence de Didier Codorniou, à Gruissan, sur le plan Littoral 21.