Depuis 15 ans, le cheptel d'huîtres de nos élevages vit sous la menace d'attaques, notamment d'un herpès bien spécifique. Soutenue par le Syndicat mixte du bassin de Thau, Iage, start-up montpelliéraine, est capable de détecter sa concentration très précocement pour alerter la profession et ensuite lutter contre ces pathogènes grâce à des phages, bactéries très spécifiques. Ce qui pourrait servir à tous les bassins de production français.

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Complément alimentaire pour les poules, enrichissement des sols, ciment bio, des nurseries à poissons, mobilier urbain, manches de couteau, etc. Et même une… statue ! Mille et une applications se proposent de recycler l’huître de dégustation qui produit quelque 8 000 tonnes de déchets chaque année. L’Agglopôle de Sète et le Comité régional conchylicole de Méditerranée y travaillent continûment.

C’est un peu l’équivalent de la société civile des Terres du Larzac, mythique coopérative qui permit d’enraciner les paysans à ce terroir. Autour de l’étang de Thau, une expérience similaire l’avait précédée, comme l’explique un livre très réussi, Une histoire coopérative. Méconnue, cette coopérative est la plus ancienne de France, une innovation sociale qui a de l’avenir !

Recycler des centaines de tonnes de coquilles d’huîtres par an en en faisant un béton sain grâce à l’électrolyse : c’est de l’économie circulaire qui permet de créer des nurseries pour la faune sous-marine, des barrières à déchets et bien d’autres choses en préparation. Et de réduire les coûts de traitement de ces déchets. La société Géocorail et l’Agglopôle de Sète expérimentent pour la première fois cette solution à Mèze (Hérault).