En 2024, police et gendarmerie ont enregistré une baisse de ces infractions, à 3 200 faits (- 5 %), retrouvant son niveau, déjà très haut, de 2021. Avec 199 faits recensés, l’Occitanie est dans la moyenne basse. Mais toutes ces statistiques ne représentent qu’une faible part du phénomène largement sous-évalué mais, mesuré année après année, il a une vraie valeur statistique.
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Selon le Service statistique ministériel de la sécurité intérieure, en Occitanie, l'Hérault, le Gard, la Lozère ou encore les P.-O. affichent un taux déclaré de moins de 2,7 victimes de violences intrafamiliales non conjugales pour 1 000 habitants. Les valeurs les plus basses se retrouvent en Île-de-France et à Marseille, Lyon, Toulouse, Nice, Nantes, Montpellier.
A l’heure de l’accélération de la libération de la parole, en 2023, 444 700 victimes de violences physiques ont été enregistrées par la police et la gendarmerie comme crimes ou délits (+ 7 % par rapport à 2022) dont 114 100 sont victimes de violences sexuelles, à 85 % des femmes. C’est le dernier bilan du ministère de l’Intérieur.
Davantage de sécurité dans les 77 agences de Pôle emploi de la région qui se penche, elle, davantage sur les demandes de recrutement de la gendarmerie et de certains reclassements de gendarmes : c’est le but de deux conventions, dont l’une a été testée en Occitanie avant de faire florès dans l’Hexagone.