Des compétences enchevêtrées empêchent le bon fonctionnement de l’organisme : le moustique classique, des marais, ce sont les départements via l’Entente interdépartementale, qui s’en chargent ; le “tigre”, c’est l’Etat… La CRC préconise de définir une stratégie. Laurent Décamps, DG de l’EID, s’y engage.

En 2023, on a comptabilisé 211 cas de dengue importés en Occitanie contre 56 en 2022. L’ARS Occitanie s’alarme pour l’été d’autant que rien depuis le début de l’année 2024, soit en quatre mois, il y a eu plus de 200 cas importés dans la région. Dans la jungle commerciale, Dis-Leur ! fait le point sur les molécules efficaces et des pièges à CO2 agréés.

Entretien avec Frédéric Simard de l’IRD Montpellier et porteur du projet dans le cadre de l’unité de recherche spécialisée, Mivegec. “L’idée c’est de voir comment il s’est adapté et comment il vit chez nous pour mieux adapter la lutte”, dit-il. Où la technique de l’insecte stérile est amenée à prendre une grande place. Et d’imaginer des villes “vertes” comme Toulouse et Montpellier avec le minimum de désagrément.

Quelque 5, 5 millions d’habitants sont concernés par aedes albopictus. Le “tigre” a, désormais, colonisé toute l’Occitanie. Et le réchauffement climatique lui permet de conquérir des territoires montagneux. L’ARS en appelle à la “mobilisation de tous” pour limiter les risques, y compris de transmission de dengue, de zika ou de chikungunya.

(Avec vidéos). Une expérience pilote a été menée à Prades-le-Lez (Hérault) cet été dont les résultats encourageants ont été révélés ce mardi. Pour la 1er fois en France, des scientifiques montrent que l’on peut stériliser des palanquées de moustiques tigres mâles pour qu’ils n’aient aucune descendance et les épandre à 50 mètres du sol. Il reste des écueils à franchir avant de valider et d’utiliser cette méthode féconde.