Grand entretien : Comment Loïc Linares veut faire changer d’ère à l’Agglopôle de Sète

Loïc Linares, président de l'Agglopôle de Sète. Photo : Olivier SCHLAMA

“Trop de sujets ont été mis en stand by”, affirme le président de l’Agglo. À l’instar du Schéma de cohérence territoriale, Scot, qui planifie le projet stratégique d’un territoire pour 20 ans. Parmi les autres enjeux, le tourisme de demain ; rendre plus efficace l’action de l’Agglo et de ses satellites ; répondre au défi d’une économie plus vertueuse et accentuer la coopération avec les Agglos voisines. Loïc Linares veut transformer les problèmes en opportunité comme avec la LGV. Avec un invariant : le dialogue.

Au 4e mois de présidence de Sète Agglopôle, qui réunit 14 communes du bassin de Thau, Loïc Linares nous a donné un grand entretien sur sa vision, ses chantiers et les enjeux de ce territoire. Il se dit “plus que jamais motivé” à six mois des élections municipales qui détermineront, via les élus communautaires, s’il peut être de nouveau choisi comme chef de file.

“Je prends du plaisir dans la fonction, exprime-t-il. Je me sens très bien. Je prends du plaisir à travailler sur des dossiers de fond ; avec les équipes qui sont de qualité et d’essayer de résoudre des problèmes urgents et, en même temps, tracer des trajectoires sur le long terme. C’est très intéressant.” L’Agglopôle de Sète, c’est 150 M€ de budget avec investissements, 700 salariés. Chaque année, l’intercommunalité investit entre 35 M€ et 40 M€. “Si j’ai l’opportunité de me représenter, je le ferais, lâche Loïc Linares. J’ai fait le choix dès 2008 de me consacrer à ce chemin. Je suis dans la continuité de mon engagement.”

“Trop de dossiers, comme le Scot, étaient en stand by” 

Loïc Linares a été élu le 13 mai dernier président de l’Agglopôle de Sète. Ph. DR

Quelles sont les urgences ? “J’ai trouvé des dossiers qui n’ont pas été réglés avant. Trop de sujets ont été mis en stand by. Notamment le Scot, Schéma de cohérence territoriale, qui est bloqué, c’est un outil de planification pour 20 ans.” Il s’était enlisé après les avis négatifs des organismes associés consultés. Désormais, il est relancé. Ce Scot donne à ce territoire une feuille de route pour savoir comment on va se déplacer dans ce territoire ; s’y loger ; comment on peut l’urbaniser ; maîtriser la démographie (on prévoit plus de 16 000 habitants supplémentaires en 2040) : les enjeux sont importants. “Sur le tourisme, aussi, indirectement, le Scot va dire des choses sur les capacités d’accueil, le logement mais c’est l’office du tourisme intercommunal (OTI) qui le définit à travers un schéma touristique”, complète Loïc Linares.

“Il faut doser l’impact du tourisme”

Tourisme. Loïc Linares précise aussi : C’est aussi l’occasion de s’interroger sur le tourisme de demain et comment on veut valoriser l’attractivité. Le tourisme a été un outil économique qui nous a permis d’amortir les crises sociales et économiques de la fin du 20e siècle. Il y a une nécessité pour le territoire de retrouver une économie productive, industrielle. Par rapport à la qualité de vie des habitants, il faut doser l’impact du tourisme ; qu’il soit adapté aux capacités d’accueil. Et l’orienter sur un tourisme davantage à l’année et plus résilient l’été pour ne pas nuire à la qualité de vie des habitants.”

Un seul établissement sur l’attractivité du territoire

Agglo plus efficiente. Le président Linares veut rendre l’action de l’Agglopole plus efficiente, plus efficace, plus rationnelle. Cela passe par une meilleure gestion de ses satellites. “Le choix de la ville de Marseillan qui a décidé de sortir de l’OTI est une occasion de se requestionner sur ce schéma touristique. Y compris sur les partenariats : on peut muscler nos relations avec Hérault Méditerranée, par exemple, puisque nous avons les mêmes cibles de clientèles. Pourquoi pas, aussi, dans le cadre du départ du directeur de l’agence Blue, questionner à nouveau tous les outils d’attractivité dont nous disposons. Blue en étant un. Et, pourquoi pas, également, avoir au final qu’un seul établissement qui travaille sur ces questions d’attractivité, de dynamique et de visibilité de territoire, avec une gouvernance partagée avec l’OTI, Blue et une planification identifiée.”

Le défi de l’économie c’est à la fois travailler sur l’économie bleue, l’économie verte, tout le développement de start-up et d’entreprises nouvelles”

Économie productive. Loïc Linares veut s’appuyer sur des symboles de ce territoire très riche au 20e siècle d’une l’économie carbonée (on avait une raffinerie en plus des dépôts à Frontignan ; un site industrialo-portuaire qui avait un gros impact environnemental). Il dit : “On a donc été touchés par la désindustrialisation avec le départ de grosses entreprises. Pendant 20 ans, cela a été dur. On a courbé le dos, on a supporté la crise ; nous avons un taux de chômage au dessus de la moyenne départementale et nationale, 19 % sur ce territoire. Nous avons aussi un déficit important de main d’oeuvre non qualifiée. Le défi de l’économie c’est à la fois travailler sur l’économie bleue, l’économie verte, tout le développement de start-up et d’entreprises nouvelles comme Aqua.écologie. Il y a eu un joli travail mené jusqu’à maintenant avec la pépinière Flex et l’hôtel d’entreprises qui va sortir de terre. Il faut maintenant créer les conditions pour que ces entreprises grandissent et restent sur le territoire. On y travaille. C’est aussi une question de foncier ; de rénovation de nos zones d’activités économiques ; de libérer nos friches industrielles en reconversion. Nous avons une feuille de route pour les 10 ans à venir sur le sujet.”

“À Lafarge, on a travaillé sur la réhabilitation du site”

Le site de Lafarge en pleine réhabilitation. Ph SAM.

Économie circulaire. En même temps, pose-t-il, encore, “on a ce défi d’accueillir de la production de richesses dans l’industrie. L’industrie polluante, que l’on a connue par le passé, c’est fini. On est davantage autour de l’économie circulaire, de l’écologie.” Y a-t-il des pistes ? “Oui, par exemple, sur le secteur de Lafarge où l’on est en phase terminale de négociations ; on a travaillé sur un projet de réhabilitation du site.”

Le président de l’Agglo précise : “L’idée est de passer d’une industrie lourde à une économie circulaire. Nous avons noué des relations de confiance avec Scori, entreprise qui traite des déchets ultimes ; ils ont fait un gros travail sur les nuisances olfactives ; ils veulent s’intégrer dans le paysage. A travers Scori, on veut envoyer un message à tout le secteur. Il y a des porteurs de projets qui commencent à tester des idées sur place sur une structure associative, Récup et Découvertes, qui récupère tous les déchets du bâtiment pour les réemployer ; on travaille aussi Scori, aussi, pour une grande chaîne de ressourceries. Nous avons d’ailleurs recruté une chargée de mission à l’Agglo. Il y a aussi et surtout des partenariats que l’on veut réaffirmer avec les Agglos voisines, notamment la Métropole de Montpellier.”

Agglos : “Le temps de l’absorption-fusion est terminé. Aujourd’hui, c’est le temps de la coopération

Agglos : “Le temps de la coopération.” Il y a 20 ans, Frêche, l’Imperator, avait décidé de créer une vaste agglo de Sète à Lunel. Depuis, des coopérations se succèdent comme avec Montpellier 2028 qui a survécu malgré la non-obtention du label qui en est un bon exemple. Sont-elles annonciatrices d’une fusion à venir ? “Le temps de l’absorption-fusion est terminé. Aujourd’hui, c’est le temps de la coopération. C’est clairement affirmé avec Michaël Delafosse, Sébastien Frey, président de l’agglo d’Agde, et Jean-François Soto, président de la communauté de communes Vallée de l’Hérault.”

Loïc Linares donne un exemple : “Nous avons monté une entente intercommunale autour du golfe d’Aigues-Mortes. C’est très concret. Ce n’est pas un syndicat en plus. Cette entente agit autour de la gestion du littoral, notamment ; on a pour cela recruté trois personnes et plutôt que de créer une structure nouvelle, on bosse ensemble. Je souhaite même développer cette coopération ; dépasser les frontières administratives pour travailler sur des partenariats, notamment sur les enjeux du quotidien, comme les transports. Si j’habite à Marseillan et mon territoire de vie est tourné vers l’Agathois et que j’appartiens à l’Agglo de Sète, je dois pouvoir utiliser les transports en communs agathois ; je peux même aller à la piscine demain.” Avec un même titre de transport demain sur un territoire élargi…? “Il faut se donner les moyens d’ouvrir la discussion sur ces sujets.”

LGV : “Il faut que cette ligne nouvelle ait des avantages. Il nous faut des garanties sur la fréquence des TGV à Sète”

Sète, le TGV, en bordure de l’étang de Thau. Photo : Olivier SCHLAMA

LGV. Le préfet de région a clairement indiqué que le calendrier de ce projet cher à Carole Delga suit son cours (ouverture en 2034), comme Dis-Leur vous l’a expliqué ICI. Il y a un gros viaduc ; des habitants mécontents y compris parce qu’ils craignent que cette nouvelle ligne à grande vitesse ne supprime des trains et des TGV à Sète. “J’essaie de faire en sorte que l’on ne discute pas seulement de la LGV. Mais du sujet mobilités. Et des voies ferrées en général. La LGV a un intérêt : que notre territoire ne soit pas enclavé à l’horizon 2010 quand nous aurons de sérieux problèmes avec la ligne historique – qui risque d’être sous l’eau, Ndlr. Je ne souhaite pas tout remettre en question. En revanche, il faut avoir l’assurance que l’on libère des sillons sur la ligne historique au moins sur les 60 ans à venir. Que l’on ait davantage de TER ; de fret aussi pour le port ; que cette ligne nouvelle ait des avantages. Il nous faut aussi des garanties sur la fréquence des TGV en gare de Sète.”

Carole Delga porte ce projet et “les clignotants sont au vert : j’ai eu un écho favorable de la région Occitanie pour ces demandes-là”. Reste que, vu la situation financière du pays, il n’est pas certain à 100 % que cette ligne nouvelle arrive à son terme dans les délais. “En tout cas, je souhaite que l’on joue la continuité des lignes à grande vitesse pour lutter contre les transports carbonés. Je préfère arrêter de subventionner certains aéroports comme Agde-Béziers pour participer à la construction d’une ligne. Aujourd’hui, c’est l’inverse”, plaide le président de l’Agglo.

“Un direct Sète-Sud de France, c’est possible techniquement”

De même Loïc Linares défend une connexion avec la gare Sud de France, à Montpellier. “Il ne faut pas que ce soit un périple pour y arriver en passant par la gare Saint-Roch, en centre-ville. Un direct Sète-Sud de France, c’est possible techniquement. On a pris un bureau d’études dont les premiers rendus nous seront présentés début octobre avec un historique de pourquoi une LGV à cet endroit. Pourquoi ? Parce que tout le monde à l’air de l’oublier mais plusieurs scénarios avaient été élaborés et pourquoi nous en sommes arrivés là.” Cette ligne aurait aussi la particularité d’avoir des “doublets”, un doublement de la ligne actuelle, en certains endroits, pour faciliter le trafic. “Je demande que stratégiquement ces doublets qui permettent au fret de se “garer” pour laisser passer les TGV et qu’ils soient bien positionnés sur le bassin de Thau et qu’à terme, on puisse y connecter une gare.”

“Mesures compensatoires de plusieurs millions d’euros pour un grand bond en avant dans les mobilités douces”

Développer les mobilités douces. Loïc Linares veut “profiter de ce sujet pour en faire un projet de territoire. Il va y avoir un impact dû à cette ligne nouvelle ; il va y avoir des mesures compensatoires agricoles et environnementales de plusieurs millions d’euros. Il faut qu’elles servent ce territoire pour y développer par exemple un vrai projet agro-écologique ; sur le nord du bassin de Thau certains projets de revalorisation de certains espaces. Que cela nous permette de faire un grand bond en avant sur les mobilités douces du quotidien ; d’en faire de vraies voies cyclables qui relient nord et sud, l’est et l’ouest. Nous avons recruté un ingénieur pour étoffer notre effectif pour pouvoir se positionner et monter des projets. Quand on bouscule la SNCF en leur disant il faut réinvestir sur le territoire, il nous disent : OK, mais quoi ? C’est quelque chose qui n’avait pas été anticipé”.

Il s’agit de discuter du fonctionnement de l’Agglo ; les questions de mutualisation ; les suivis de projets… Ce sera aussi l’occasion, donc, que l’on nous fasse remonter des choses”

Loïc Linares, président de l’Agglopôle de Sète. Photo : Olivier SCHLAMA

Le dialogue comme ligne directrice. Dialogue en externe comme cette grande consultation sur l’avenir du territoire pour “réfléchir à l’adaptation du Bassin de Thau au changement climatique” qui va nourrir la réflexion Mais aussi dialogue en interne : “J’ai lancé un plan d’administration. J’ai demandé à la DGS que l’on se serve des six mois à venir, de cette période électorale de réserve, que l’on travaille en interne et que l’administration soit associée aux réflexions.”

Les treize communes de l’Agglo ont-elles fait remonter des demandes ? “On va le vérifier dans le dialogue territorial que j’ai initié. A partir d’octobre, on a divisé notre territoire en quatre parties : Marseillan, Mèze, Villeveyrac, Loupian, Bouzigues ; Montbazin, Poussan, Gigean ; les deux Balaruc, Frontignan, Mireval, Vic-la-Gardiole et Sète. On a réfléchi par sous-bassin de vie où on lance des rencontres territoriales. L’Agglo avec son président, que je suis et son DGS on va aller à la rencontre des maires, par secteur. Il s’agit de discuter du fonctionnement de l’Agglo ; les questions de mutualisation ; les suivis de projets… Ce sera aussi l’occasion, donc, que l’on nous fasse remonter des choses. C’est un dialogue de proximité pour gérer le temps court et préparer le temps long. D’ici la fin du mandat, on en fera une seconde. Si je suis encore aux affaires en 2026, après les municipales, c’est d’en organiser une par trimestre.”

“Le but du jeu, c’est que tout le monde puisse poser des questions en connaissance de cause”

Transparence. Les décisions se prenaient-elles trop dans un bureau avec le président ? “Il y avait un problème de proximité… Nous devons être un trait d’union avec les communes et rééquilibrer ce qui était fait pour la ville-centre et les autres. La ville-centre, qu’elle soit mise au niveau, c’est normal, il faut le faire mais peut-être que cela a été trop déséquilibré et que l’on n’a pas assez considéré le reste du territoire. Ce rééquilibrage est urgent.” De la même manière, “on met en place des commissions transversales minimum 10 jours avant le conseil d’agglo où l’on présente les délibérations ; on envoie les projets de délibération et comme toujours, cinq jours avant, on donne le dossier complet. Le but du jeu, c’est que tout le monde puisse poser des questions en connaissance de cause”.

Par moment, ces points d’équilibre à trouver peut faire apparaître un manque de clarté et de visibilité auprès des populations. Le suffrage direct permettrait je pense d’y remédier”

Tout ce travail en profondeur est finalement peu visible. Comment l’expliquer ? Parce que les élus communautaires ne sont élus au suffrage universel direct mais par leurs pairs…? “Nous n’avons pas une élection au suffrage direct en effet. C’est un vrai sujet de débat. Le président de l’Agglo doit travailler avec tous les maires du territoires et ceux-ci ont été élus suivant un projet à partir d’une philosophie et d’une sensibilité qui leur appartient ; c’est une assemblée multiple. Mais, par moment, ces points d’équilibre à trouver peut faire apparaître un manque de clarté et de visibilité auprès des populations. Le suffrage direct permettrait, je pense, d’y remédier. Monter une liste directe avec projet contre projet, cela pourrait être intéressant. En même temps, il y a un attachement aux communes.”

“On doit permettre l’intégration de tous les Plu des communes”

Des communes qui disposent d’un levier majeur : les permis de construire. Il opine : “J’ai demandé que l’on arrête d’embêter les maires sur le Plu {Un Plan local d’urbanisme traduit un projet global d’aménagement et d’urbanisme, Ndlr}. C’est juste un outil. En revanche, il faut que l’on arrive à coordonner et à animer ; que l’on ait une vision partagée et que les Plu s’inscrire la dedans. Ce n’est pas un problème que les maires gardent l’urbanisme. C’est un sujet trop important. A l’échelle intercommmunale, on doit permettre l’intégration de tous les PLU des communes. Et le Scot peut être une opportunité. D’où l’importance de le récupérer à l’Agglo où nous avons toutes les compétences : logement, aménagement, l’action économique, les mobilités. Les maires y sont favorables.”

Clarification des compétences entre Agglo et satellites

La Méditerranée, ici à Marseillan. Ph. Olivier SCHLAMA

Loïc Linares développe : “Donc, le Scot, c’est un gros dossier qui touche aussi à la relation de travail du Smbt, le Syndicat mixte du bassin de Thau, qui pilote justement le Scot présidé par le maire de Marseillan, Yves Michel. Un Smbt qui gère aussi une partie de la gestion de l’eau mais pas totalement. Cette clarification des compétences ; du qui fait quoi, je l’appelais de mes voeux depuis un certain temps et cela n’avait pas été réalisé.”

Loïc Linares confie encore : “Là aussi, j’ai pris l’initiative d’aller voir Yves Michel pour mettre en place une méthodologie de travail d’ici la fin du mandat pour que l’Agglo récupère le Scot ; que l’on clarifie les missions du Smbt qui est devenu un établissement public de bassin qui gère le Sage, {un outil de planification concernant l’eau, Ndl}. Lequel Sage touche aussi une partie des communes de l’agglo Hérault Méditerranée (Agde). Il y a une logique à ce que l’outil Smbt récupère la gestion de l’eau dans son ensemble et l’Agglo le Scot. Ce qui améliore les relations de travail. Le sujet des relations de l’Agglo avec ses satellites est important, la SA Elit, Blue…” 

“Remettre l’Agglo au coeur des réflexions”

Pourquoi cette clarification n’a-t-elle pas été menée avant ? “Peut-être par une certaine vision de la place et de l’animation de ces outils ? Je ne peux pas répondre à la place de mon prédécesseur. Je souhaite remettre l’instance politique qu’est l’Agglo au coeur des réflexions, des décisions en lien avec ses satellites et les satellites à la bonne place. Le Smbt a aussi une partie expérimentation ; c’est un outil avec une grosse ingénierie, agile et on peut expérimenter des choses qui peuvent ensuite servir ailleurs.” C’est le Smbt qui a participé à réfléchir à la pose d’un “gros bouchon”, une première en France, pour éviter que de l’eau salée ne pénètre la nappe phréatique et inversement. Un phénomène appelé inversac, comme Dis-Leur vous l’expliquait ICI.

Olivier SCHLAMA