Au détour des petites routes des Hauts Tolosans on découvre de nombreux pigeonniers ou colombiers, certains très modestes, d’autres plus élaborés. Construits au cœur même des villages ou isolés dans les champs, ils témoignent de la grande importance de l’élevage des pigeons autrefois. D’autres pépites ponctuent ce circuit : points de vue, paysages, villages pittoresques… C’est aussi l’occasion de découvrir de beaux châteaux…
Pour les plus majestueux d’entre eux, les pigeonniers étaient aussi destinés à montrer l’aisance financière et la puissance de leurs propriétaires. Ils pouvaient même être apportés en dot lors d’un mariage.
Quatre circuits proposés dans les Hauts Tolosans
Un grand soin était donc donné à la construction des pigeonniers qui forment aujourd’hui le patrimoine identitaire de cette région. En élargissant un peu le propos, on se rend compte que les pigeonniers sont un élément essentiel de ce patrimoine régional. Ils sont désormais mis en valeur par 4 nouveaux circuits proposés par l’Office de Tourisme des Hauts Tolosans.
Comme le souligne un site d’universitaires (voir le lien ci-dessous) : “Outre leur chair, les pigeons ont aussi un avantage pour l’agriculture ; leur fiente. Appelé colombine, les déjections des pigeons sont reconnues au XIXe siècle comme engrais. Elle est notamment utilisée comme engrais dans la production de pastel, de chanvre et pour fumer les terres viticoles. Elle était déversée dans les champs par temps de pluie pour permettre une dissolution rapide et éviter que l’engrais ne brûle les terres. Le fait qu’au fil des décennies les ruraux puissent posséder un pigeonnier, permet d’en faire un commerce, ce qui constitue un revenu supplémentaire.”
Plus sur les pigeonniers et leur histoire : https://blogs.univ-jfc.fr/vphn/les-pigeonniers-en-midi-pyrenees-2021/ (*)
Aujourd’hui, les pigeonniers font la fierté de la région Occitanie (dans sa partie Midi-Pyrénées) qui en compte un grand nombre. Certains domaines viticoles tels que le Château de Saurs ou encore le Châteaux Lastours, à Gaillac, mettent en valeur cet héritage. Certains pigeonniers ont même connu une seconde vie et au lieu d’y trouver des volatiles, c’est au tour des touristes de s’y prélasser. En effet, beaucoup ont été transformés en gîtes ou chambres d’hôtes…
Paysages, villages, châteaux… il suffit d’ouvrir les yeux !
Mais revenons à ces nouveaux circuits dans les Hauts Tolosans : Ponctués de petits trésors avec à l’ouest des points de vue magnifiques (voir photo ci-dessous) et des paysages vallonnées parsemés de villages pittoresques aux toits de tuiles. A l’est et au sud, on découvre des vallées fertiles le long de la Garonne et de la Save. Et partout de beaux châteaux de brique, des halles et des moulins, des maisons à colombages ou de terre et galets.
Un seul conseil : “Ouvrez les yeux, prenez le temps de ne rien faire, savourez juste la balade…” Et vous pouvez partager vos photos avec le #TourismeHautsTolosans.
Philippe MOURET
La Communauté de communes des Hauts Tolosans regroupe 29 communes péri-urbaines ou rurales. Les communes membres sont : Bellegarde Sainte Marie, Bellesserre, Bretx, Brignemont, Le Burgaud, Cabanac-Séguenville, Cadours, Le Castéra, Caubiac, Cox, Daux, Drudas, Garac, Grenade, Le Grès, Lagraulet Saint Nicolas, Laréole, Larra, Launac, Menville, Merville, Montaigut sur Save, Ondes, Pelleport, Puyssegur, Saint-Cézert, Saint Paul sur Save, Thil, Vignaux. En détails : https://www.hautstolosans.fr/nous-connaitre/territoire/29-communes/
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