Oubliez tout ce que vous savez des domaines viticoles. Oubliez ces grandes bâtisses, ces vignes à perte de vue, ces images d’Epinal, La Dourbie c’est… autre chose ! “La Dourbie est un concept à part” nous confirme Laurent Graell, qui a rejoint l’aventure en 2010. Les vins du domaine sont issus de trois terroirs bien distincts mais également uniques. Et le caveau est au coeur d’un espace qui propose aux visiteurs une parenthèse enchantée dans une nature apaisée…
Au vignoble, le respect des sols, de la vigne et de son écosystème, impose une vigilance de tous les instants. “L’équipe reste très attentive à limiter les intrants et à renforcer au mieux les sols et la plante face à la pression des maladies et aux aléas climatiques” précise Laurent, accompagné de l’oenologue Sophie Brun-Mérimée.
Et à la cave, la même minutie régit les vinifications de précision et les élevages en finesse, dans des foudres en bois, des cuves en inox ou encore des ovoïdes en grès. Là encore, “le temps est dédié à perfectionner un savoir-faire pour affirmer et affiner le style La Dourbie : frais et léger, fin et complexe. Les vins sont à la fois résolument languedociens, profondément différents, délicats et vrais.”
Bienvenue au Domaine de La Dourbie, à Canet dans l’Hérault !
Trois terroirs, une balade interactive et… des vins à déguster
Bien sur il y a les vins du domaine, issus de trois terroirs bien distincts mais également uniques (*). Mais l’expérience proposée ici va bien au-delà. La Dourbie propose une immersion totale, une plongée dans un “p’tit coin d’paradis” au coeur d’une nature accueillante et apaisante. “Tout ici est douceur, respire le respect et l’harmonie. Depuis la cour de la demeure XVIIIe, par un chemin en pente douce, on longe le potager, les oliviers et les haies arbustives, où cigales et passereaux rivalisent de leurs chants, et l’on gagne l’ombre fraîche au bord de la Dourbie…”
Et le domaine invite ses visiteurs à découvrir la première balade œnotouristique amplifiée, unique en France (conçu avec la start-up montpelliéraine Vino-Ways). Cet oenotour interactif (distingué dans le Top 100 Terre de Vins en tant qu’expérience visiteur), via une tablette ou en version audio, permet aux visiteurs d’apprendre toutes les étapes de l’élaboration du vin dans un des plus beaux parcs du Languedoc. Une visite (durée 1h30) qui intègre la modernité tout au long d’une balade bucolique.
“Une approche moderne, mais ancrée…”
A l’arrivée de ce parcours, une dégustation commentée attend le visiteur pour retrouver dans le verre tout ce qu’il a vu dans les vignes et au chai. “Nous sommes aussi engagés dans notre métier que nous le sommes au moment de commenter et d’expliquer nos vins aux visiteurs. De nos assemblages décomplexés de cépages
autochtones, dédiés à la gourmandise et au partage, à nos vins d’auteur, issus d’une approche moderne mais ancrée, nous adorons exposer la qualité téméraire de toutes nos cuvées !”, explique Sophie Brun-Mérimée.
En juillet et en août, La Dourbie propose des piques-niques sourcés chez les
producteurs locaux, arrosés d’un bon vin bio du domaine. Tout, jusqu’à la nappe
en lin, est recyclable et/ou réutilisable. Et là, autour d’une table ombragée à
l’ombre des arbres centenaires, s’ouvre un moment hors du temps, autour
d’un déjeuner aussi gourmand que responsable…
Voir le site : https://ladourbie.fr/
Philippe MOURET
(*) Le premier, originel : les vingt hectares de La Dourbie. Les cépages ancestraux se partagent le vignoble d’un seul tenant autour de la maison et délivrent autant d’odes au Terret Blanc en blanc, au Cinsault et au Carignan (et un peu à la Syrah aussi) en rouge et en rosé.
Le deuxième, sur le terroir d’Aspiran est une pépite d’1,8 hectare de Terret Blanc, sertie dans l’écrin des sols noirs de tuf basaltique qui couvre les pentes d’un volcan éteint.
Le troisième, sur les hauteurs de Vendémian, couvre 12 hectares d’un vignoble situé au bout de la vallée mystique de Rouveyrolles, à 350 mètres d’altitude, au cœur de la garrigue. Ce lieu exceptionnel a été épargné par les aléas du siècle et les vieilles vignes de cinsault (70 ans, plantées en 1952-1953) et de grenaches gris et blanc (54 ans, plantées en 1968-1969) s’y épanouissent, exposées au nord-ouest. Elles profitent ainsi du soleil généreux de l’après-midi, autant que de la fraîcheur du soir, qui tombe tôt et très vite dans ce lieu magique, aux airs de bout du monde.
L’expérience gastronomique Reflet d’Obione…
L’accord entre vins et mets est devenu essentiel. Pour savourer au mieux les vins du Domaine La Dourbie, on ne peut que suggérer l’expérience de la cuisine du chef Laurent Cherchi.
Il est notamment passé par Le Chalet de la Forêt**(Belgique) aux côtés de Pascal Devalkenner en tant que pâtissier, dans les cuisines de Vue de Monde, en Australie ou encore chez Lasserre**, auprès de Christophe Moret, en tant que chef saucier.
C’est fort de ce parcours d’excellence, animé par une haute exigence éthique et porteur, déjà, de cette “cuisine de conscience” devenue sa marque de fabrique, qu’il crée et ouvre en 2018, avec sa conjointe Adèle Escafit, Reflet d’Obione, dans l’Écusson de Montpellier.
Une étoile rouge et une étoile verte Michelin, ainsi que le Prix des Jeunes Talents Gault et Millau, sont déjà venus distinguer cette belle adresse qui attire déjà à elle autant les amoureux de restaurants gastronomiques que les gourmets en quête d’éthique culinaire.
Le restaurant Reflet d’Obione s’inscrit dans une démarche écoresponsable et souhaite mettre en valeur le territoire dans lequel il s’inscrit. C’est pourquoi il valorise les circuits courts et met en avant les producteurs et artisans locaux. Aucun produit n’arrive transformé, tout est travaillé et sublimé sur place par les cuisiniers.
Découvrir : https://reflet-obione.com/fr/