Tour de France : 8 juillet, l’entrée en Occitanie et arrivée d’étape à Nîmes

Le peloton sur es routes du sud, hier (mercredi 7 juillet) entre Sorgues et Malaucène. Photo ©Tour de France Officiel

Christian Prudhomme, directeur du Tour de France, commente la 12e étape avec arrivée à Nîmes : “Après un périple au long des féériques gorges de l’Ardèche, pour la première fois remontées dans leur intégralité par le Tour de France, cette étape devrait conduire à un sprint massif à Nîmes, comme en 2019, au bout d’un final identique. Méfiance cependant : la route sera à découvert juste avant Uzès et le vent pourrait y provoquer bordures et cassures.”

La 11e étape proposait mercredi sur la route de Malaucène une double ascension inédite au Mont Ventoux, qu’un groupe d’échappés constitué à l’initiative de Julian Alaphilippe (avec la participation du toulousain Anthony Pérez de l’équipe Cofidis) a abordé avec les plus grandes ambitions.

Mais dans le groupe de 13 coureurs qui s’est formé au km 60, c’est finalement Wout Van Aert qui s’est montré le plus fort sur les pentes du Mont Chauve, déposant son dernier rival, Kenny Elissonde, à 11 kilomètres du sommet et donc 33 kilomètres de l’arrivée. Le champion de Belgique a bouclé le parcours en solitaire, remportant ainsi sa quatrième étape, la première en montagne après trois victoire au sprint lors de ses deux premières participations.

Encore un Belge qui s’impose lors de l’étape du Ventoux

Un Belge victorieux d’une journée de course avec le Ventoux au programme, ce n’est pas une première : Eddy Merckx s’était imposé au sommet en 1970, son compatriote sprinteur Jozef Spruyt à Orange en 1974, et Thomas De Gendt au Chalet-Reynard en conclusion d’une échappée en 2016.

Mark Cavendish (Deceuninsk-Quick-Step) leader au classement du maillot vert va-t-il rééditer sa performance de 2008 ? ici en compagnie de Jonas Vingegaard (Jumbo-Visma), qui porte le maillot blanc du meilleur jeune… Photo ©Tour de France Officiel

Et ce jeudi 8 juillet, c’est de Saint-Paul-Trois-Châteaux (Drôme) que s’élanceront les coureurs pour une étape de 159,4 km relativement plate, à l’exception de la Côte du belvédère de Tharaux (329 m) classée en 3e catégorie, qui se présentera au km83,7. C’est donc une étape plutôt promise aux sprinteurs qui va se dérouler pour l’entrée en occitanie, avec un sprint intermédiaire à Uzès (km132,7) et l’arrivée à Nîmes…

Mark Cavendish sera-t-il au rendez-vous de Nîmes ?

Petit point d’histoire du Tour de France à Nîmes : “Les 18 étapes du Tour de France conclues à Nîmes ont souvent souri aux sprinters, et ce fut encore le cas en 2019, lors de la dernière visite de la course. Caleb Ewan y avait remporté sa deuxième victoire d’étape sur la Grande Boucle après celle acquise à Toulouse cinq jours plus tôt. En 2014, à proximité du stade des Costières, le Norvégien Alexander Kristoff s’y était imposé. 2008 vit la révélation sur le Tour du talent hors du commun du bolide de l’île de Man, Mark Cavendish…” Le Britannique signera-t-il ici une quatrième victoire sur l’édition 2021, se rapprochant encore un peu plus du record de victoires d’étapes détenu par Eddy Merckx ? Réponse dans quelques heures !

Philippe MOURET

Petits rappels :