La crainte d’une suppression d’un poste d’enseignant à Sérignan “était non fondée”, défend la rectrice de l’académie de Montpellier. Sophie Béjean explique même que la langue occitane est largement enseignée à travers 73 pôles de cursus bilingues, 676 écoles (40 % du primaire), 47 collèges (un sur cinq) et huit lycées (un sur dix). Personnalité reconnue de l’occitan, Marie-Jeanne Verny valide et souligne la position volontariste de la rectrice, tout en lui rappelant la fragilité de cet enseignement.

Classe flexible, jardin pédagogique, fablab, etc. On ne parle pas ici de pénurie de profs ou du classement Pisa mais d’un dispositif innovant, “Notre école, faisons-la ensemble”, déclinaison éducation du Conseil national de la refondation. Il fait apparemment du bien à tous, visant à améliorer “l’élévation du niveau des élèves ; l’égalité des chances et le bien-être”. À l’image d’une dynamique exemplaire à Montredon-les-Corbières, dans l’Aude, que salue Sophie Béjean, la rectrice de l’académie de Montpellier, ainsi que 220 autres projets validés et plusieurs centaines qui vont l’être.

Laisser désormais les établissements scolaires ouverts pendant la pandémie, même quand se pose la question du reconfinement, c’est en faire le lieu de tous les défis. La rectrice de l’académie de Montpellier, Sophie Béjean, retient de cette année exceptionnelle la mise en place d’une organisation millimétrée ; “la solidarité” qui s’est exprimée durant la crise et “l’innovation qui s’inscrit dans la durée”. A l’opposé, la porte-parole du Snuipp claque : “En un an, le ministère n’a tiré aucune leçon de la pandémie…”