Le Focus d’Opus est un dispositif imaginé par le webzine musical toulousain Opus Musiques : “114 projets musicaux locaux ont postulé pour la deuxième édition du Focus d’Opus, contre 84 l’an dernier, nous rendant le choix des lauréats encore plus difficile. Les trois groupes sont à l’image de la scène locale : très talentueux, dans des couleurs musicales diverses, à des étapes de développement différentes” explique Rémy Sirieix, créateur d’Opus, qui observe et valorise la musique à Toulouse depuis 2014, et à l’initiative du dispositif Focus d’Opus.
“Le Focus me permet d’élargir mon réseau, de rencontrer d’autres artistes. Il me donne de la visibilité, des conseils, des contenus presse et du soutien“ explique Mélys, artiste folk qui ouvrira cette soirée. “Le dispositif permet de nous questionner sur notre communication et notre image, chose toujours difficile pour les musiciens” complète Ludo, trompettiste de Feràmia. “Cette soirée sera une étape nécessaire à notre développement, on bouillonne de jouer sur la scène du Métronum” conclue Quentin, pianiste de Galim Atias.
Ce qu’ils en disent : La folk-florale de Mélys
Mélys est originaire de Pézenas, elle a d’abord étudié le violon au conservatoire de Béziers, avant de découvrir la guitare et de présenter un premier album : “En 5 titres, l’artiste nous embarquait en 2022 dans son premier enregistrement : Agua. Une traversée où la douce voix de la chanteuse, guitariste et compositrice susurre, fredonne et entonne à chaque écume, en anglais ou espagnol selon la houle…”
Et aujourd’hui ? “Sa Folk-Florale nous ouvre ses portes vers un monde où l’acoustique et l’électronique fusionnent et laissent place à d’autres sonorités. Un écrin musical où Mélys puise son texte dans les émotions et les sensations que le monde organique lui fait ressentir…”
Le talent et la rigueur des toulousains de Galim Atias
On change d’horizons… avec le quintett toulousain Galim Atias et sa fusion de jazz, de soul et de hip-hop, Galim Atias a sorti son tout premier clip, Tal Vez en septembre 2020. Le groupe autoproduit une musique alimentée par les origines cosmopolites (Chili, Espagne, France, Gabon) et les diverses influences musicales de ses protagonistes.
“Au travers de poèmes en langue espagnole, les textes abordent les ystères de l’existence, portés par une voix au groove puissant et des mélodies lyriques (…) l’ADN du groupe et de sa musique s’inscrit dans la lignée de Robert Glasper, Chris Dave ou Hiatus Kaiyote…”
Avec Feràmia, ça va rugir ! … en Occitan !
Si vous souhaitez dresser l’animal Feràmia, il faudra lui parler en occitan. Mais “il n’est jamais question de musique traditionnelle tout au long de l’écoute : Feràmia est bel est bien une bête rock. Les cuivres répondent au duo basse-batterie dans un duel bestial qui révèle toute sa fougue sur scène, portée par une énergie trans-rock.”
Feràmia a rugi pour la première fois en 2017, à Toulouse. Faisant dire que “quelque part entre The Doors et the Comet is Coming, la transe-rock bestiale de Feràmia met une rythmique obsessive au service d’un chant incantatoire qui tient les corps en haleine et vient nous raconter ses histoires d’amour ratées, ses angoisses chimériques et sa colère refoulée…”
Découvrir le “Metronum” à Toulouse (2, rond-point Mme de Mondonville) : https://lemetronum.fr/
Philippe MOURET
En avant la musique !
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