Pour les cours d’eau de première catégorie (ceux dont les eaux sont peuplées principalement de truites) la pêche ouvre ce samedi 8 mars. Les dates d’ouverture et de fermeture sont les mêmes dans l’ensemble de la France : l’ouverture est fixée le deuxième samedi de mars et la fermeture le troisième dimanche de septembre. Pour pratiquer ce plaisir sans soucis, EDF adresse à tous les consignes de prudence et de sécurité pour pêcher, sans se mettre en danger, aux abords des installations hydrauliques.
Comme tout loisir nautique, la pratique de la pêche comporte des risques liés à la montée soudaine des eaux et aux variations de débit, en particulier à proximité des barrages et des centrales hydroélectriques (*). Pour permettre aux pêcheurs de profiter pleinement de leur activité, la Fédération nationale de la pêche en France et EDF Hydro déploient “des campagnes de sensibilisation régulières et mettent en place de nombreux outils comme des panneaux de signalisation et des applications mobiles.”
Presque 1,5 million de pêcheurs en France
Des recommandations qui ne sont pas anecdotiques, dans un pays qui compte plus de 1,4 million de pratiquants de la pêche (1 459 467 cartes de pêche émises en 2023), dont 27% ont moins de 18 ans. En Occitanie c’est la Haute-Garonne qui compte le plus de pêcheurs, devançant l’Aveyron. L’Hérault et le Gers en comptent également un bon nombre (par contre, – 14% en Lozère et – 12,92 pour les Pyrénées-Orientales).
Pour ne pas être pris au dépourvu et pêcher en toute sécurité, le respect des consignes suivantes est recommandé. Il s’agit notamment de se demander si le cours d’eau ou le lac est proche d’une installation hydraulique, par exemple en se renseignant auprès de la fédération de pêche locale.
Il est important de respecter les panneaux de signalisation et d’information indiquant les zones à risque (plus de 10.000 panneaux jaunes d’avertissement aux abords des rivières, lacs et canaux alimentant les centrales ont été installés. Sur les lacs à proximité des barrages, des balises rouges délimitent les zones interdites à la navigation, pêche et baignade) et de rester vigilant pendant l’activité de tous changements de niveaux ou débits d’eau.
EDF et la FNPF recommandent également de rester sur les berges et de ne pas s’installer sur les îlots au milieu de la rivière. Sur un lac, de respecter les zones délimitées par des bouées et d’aleter l’APPMA locale (association agréée de pêche et de protection du milieu aquatique) si vous voyez une situation à risque.
Respecter les arrêtés et la signalisation
Il est impératif de respecter scrupuleusement les arrêtés municipaux ou préfectoraux et les panneaux jaunes et pictogrammes qui signalent un risque, et de ne pas s’installer dans les zones où ces panneaux sont présents. L’accès et la pêche sont interdits dans les 50 mètres en amont et en aval d’un barrage ou d’une centrale hydroélectrique.
Il est dangereux de pêcher dans le lit d’un cours d’eau en aval d’un barrage ou d’une centrale hydroélectrique. Des lâchers d’eau peuvent survenir à tout moment, de manière automatique et même par beau temps. Et il est vivement recommandé de rester sur les berges et d’éviter les zones qui ne permettent pas un repli rapide en cas de montée des eaux.
Philippe MOURET
(*) Les risques encourus à proximité des ouvrages hydrauliques : Se retrouver isolé sur un îlot au milieu du cours d’eau; être emporté par l’augmentation du courant en aval d’une centrale ou d’un barrage; être entrainé par le courant sur les lacs de retenue en amont d’un barrage; glisser sur les berges d’un canal.
A la carte :
D’après la Fédération nationale de la pêche en France, le prix moyen de la carte annuelle en 2025 pour les personnes majeures est de 86 euros et celui de la carte journalière de 12,70 euros. Il existe toutefois des tarifs nationaux dans le cadre d’offres promotionnelles. Ainsi le montant annuel de la carte de pêche “découverte femme” est de 41 euros en 2025, et celui “découverte moins de 12 ans” atteint 7 euros. Le prix de la carte hebdomadaire de pêche est de 36 euros en 2025.
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