Humanitaire : Les Lampions, pour éclairer l’avenir des enfants prématurés du Viêt Nam

Joëlle Vernhet et Vanessa Galonnier, deux puéricultrices en partance pour une mission au Viêt Nam. Photo DR

Elles vont accomplir un trajet de pas loin de 10 000 kilomètres afin de transmettre leur savoir-faire en matière d’accueil du nouveau-né et du prématuré : Vanessa et Joëlle sont puéricultrices à Béziers et effectueront ce déplacement sous l’égide de l’association Les Lampions, pour l’aide à l’enfance du Viêt Nam. Elles ont lancé une cagnotte sur leetchi

L’association Les Lampions existe depuis 1995, sous l’impulsion d’un groupe de pédiatres de Montpellier, amoureux du Viêt-Nam, “conscients des souffrances infligées par des guerres successives, et de leurs terribles conséquences sur ce pays et sur son peuple. Au retour d’un premier voyage d’observation et de prise de contacts en novembre 1994, ils ont décidé de fonder l’association Les Lampions pour apporter une aide concrète, sur le terrain, aux enfants de ce pays.”

Faciliter le développement de projets locaux

Les actions des Lampions sont basées sur le bénévolat. Au-delà du fonctionnement de l’association, les bénévoles apportent leurs compétences en matière médicale, sociale et éducative dans des projets et des missions variés et suivis sur le terrain. Le fil directeur est “d’aider les vietnamiens dans ces domaines en transmettant du savoir et du savoir faire, et en facilitant l’implantation et le développement de projets locaux.”

Cours de réanimation cardio respiratoire néonatale. Photo Les Lampions

C’est bien dans ce cadre que s’inscrit le projet de nos deux puéricultrices bitteroises (elles résident à Portiragnes et Le Bosc). “Les mots-clés de notre action seront aseptie, lutte contre la douleur, soins d’hygiène, soins de développement/NIDCAP, surveillance infirmière, confort, protocole d’accueil, de transfert et de réanimation du nouveau-né et du prématuré (…) trois pédiatres, à l’initiative du projet, seront présents pour transmettre avec nous les gestes de réanimation néonatale aux soignants que nous rencontrerons”, expliquent-elles.

Vous pouvez participer à cet élan de solidarité

Les centres hospitaliers où elles travaillent leur ont déjà apporté une aide précieuse en fournissant “du matériel médical qui ne sert plus dans nos services respectifs (scopes, tensiomètres, matériel de réanimation…) ou bien que nous utilisons à usage unique mais qui peut être réutilisé après nettoyage.” Mais les besoins sont immenses et extrêmement variés, ainsi…

“Nous cherchons à ramener tout ce qui peut améliorer le confort des prématurés, car l’avancée des soins en terme de soins de développement n’est pas la même que nos pays occidentaux (cocon pour incubateurs, lunettes de photothérapie, petit matériel pour aide respiratoire, langes, etc).” Il est également fait appel aux associations qui œuvrent pour les prématurés en réalisant des “doudous ou petits accessoires cousus, tricotés ou crochetés pour améliorer l’accueil des bébés nés prématurément ou nécessitant des soins. Merci à Petit Bout de Fil, Pauline Codina, Élisabeth Toran et l’association E.d.e.n, de répondre présents.”

Incubateur livré par l’association Les Lampions lors d’une mission précédente et transmission installation d’un bébé prématuré dans un cocon. Promotion en soins développement aux prématurés. Photo Les Lampions

On en arrive au nerf de la guerre :  Le budget nécessaire pour mener à bien cette mission humanitaire (comprenant vol aller/retour, vol interne et déplacements, gîte et couvert) est 4 000€ pour les deux. Par ailleurs, une valise supplémentaire de 25 kg sera nécessaire pour ramener les dons, que la compagnie aérienne la facture 350 €. Et si la cagnotte s’avérait plus importante, “la différence sera reversée à l’association Les Lampions pour aider dans l’acheminement du gros matériel médical et des actions in situ.”

Il vous suffit d’un petit clic pour soutenir cette belle opération et c’est ici !https://www.leetchi.com/fr/c/aide-aux-prematures-du-vietnam-2-puericultrices-du-bitterois-au-mekong-1924612?utm_source=native&utm_medium=social_sharing

Philippe MOURET