Avec 76 individus dénombrés par l’Office français de la biodiversité, on assiste à une vraie dynamique dans le massif. Mais la population de plantigrades n’est pas encore viable, selon le directeur de l’association Pays de l’Ours-Adet. Alors que l’ours est responsable, en 2022, de 331 attaques pour 590 animaux tués ou blessés sur le cheptel domestique, l’État met davantage de moyens pour mieux protéger les troupeaux et former les bergers.
Office français de la biodiversité
C’est le plus important et ancien recensement en France. Et le constat est déprimant. Scientifiques et associations alertent sur cette catastrophe et demandent des mesures fortes. En urgence. En dénonçant, à l’instar de Benoît Fontaine, du Muséum d’histoire naturelle, les “milliards d’euros dépensés par l’Europe dans des mesures inefficaces”.
La réintroduction de l’ours est-elle en train de réussir ? En tout cas, il ne faut pas relâcher les efforts, selon l’association Pays de l’Ours-Adet. Autres records remarquables de 2020 révélés par le bilan de l’Office français de la biodiversité tombé ce 31 mars : 16 naissances et 7 morts. Et des attaques de troupeaux en voie de stabilisation.