Bien sûr il y a le Prix Nobel de Littérature, décerné en 1904 à Frédéric Mistral, inscrivant dans le marbre les lettres de noblesse de la littérature occitane. Mais l’histoire de cette littérature, si riche et pourtant trop souvent négligée, repose sur plus de mille ans d’histoire.
Frédéric Mistral
Aujourd’hui, les programmes scolaires ne laissent quasiment aucune place aux œuvres des auteurs écrivant en breton, en corse, en basque, en créole ou… en occitan ! Une pétition circule pour demander au ministère de l’Education nationale “d’enrichir ses programmes pour faire enfin une place, au côté des littératures en français, aux autres littératures de France.”
Tandis-que leurs héritiers contemporains s’égosillent dans les rues de Sète dans le cadre du festival Voix Vives (jusqu’au 25 juillet), troisième étape de notre périple de statues en statues avec les poètes qui ont donné ses lettres de noblesse à la langue occitane.
L’accent méridional a encore été moqué récemment après la nomination de Jean Castex, maire de Prades (PO) et Premier ministre. Après la glottophobie, séculaire, notre chroniqueur Samuel Touron revient sur cette stigmatisation qui commença avec la littérature aux… accents du Sud.