Son image joliment rosée est indissociable du delta de la Camargue au même titre que les endémiques cheval blanc et le taureau noir. La Tour du Valat, institut de recherche, renouvèle son opération. Depuis 2020, il y a eu 3 500 “parrains”, de quoi financer la recherche sur ce mystérieux et emblématique oiseau. “Ces parrainages ne sont pas que des actes de militantisme ou juste pour la bonne cause. Cela crée une émotion…”, souligne le naturaliste Jean Jalbert, directeur général de la Tour du Valat.
flamants roses
Bagué en 1977, en Camargue, c’est le plus vieux spécimen connu en France ! L’occasion pour Renaud Dupuy de la Grandrive, directeur du milieu marin de la ville d’Agde, d’expliquer, dans sa chronique, les comportements de grand voyageur de ces grands oiseaux emblématiques d’Occitanie. Lui-même en a bagué un de 30 ans…
Emblématique de la Camargue, le flamant rose se reproduit en masse dans une zone en bonne partie domestiquée par l’homme. Ce qui pose naturellement la question : ne faut-il pas, alors que l’espèce est sauvée, moins optimiser ses conditions de reproduction par la main de l’homme ? C’est ce que prônent les scientifiques de la Tour du Valat pour trouver un “équilibre”. Et pourrait servir “d’écologie du sauvage”. Mais il y a tellement d’enjeux économiques…
Lancée il y a à peine une semaine par la Tour du Valat, institut de recherche basé à Arles, l’opération rencontre déjà un vif succès. Elle vise à récolter des fonds pour mieux étudier ces oiseaux emblématiques de Camargue dont les habitats sont menacés.