Son image joliment rosée est indissociable du delta de la Camargue au même titre que les endémiques cheval blanc et le taureau noir. La Tour du Valat, institut de recherche, renouvèle son opération. Depuis 2020, il y a eu 3 500 “parrains”, de quoi financer la recherche sur ce mystérieux et emblématique oiseau. “Ces parrainages ne sont pas que des actes de militantisme ou juste pour la bonne cause. Cela crée une émotion…”, souligne le naturaliste Jean Jalbert, directeur général de la Tour du Valat.

Emblématique de la Camargue, le flamant rose se reproduit en masse dans une zone en bonne partie domestiquée par l’homme. Ce qui pose naturellement la question : ne faut-il pas, alors que l’espèce est sauvée, moins optimiser ses conditions de reproduction par la main de l’homme ? C’est ce que prônent les scientifiques de la Tour du Valat pour trouver un “équilibre”. Et pourrait servir “d’écologie du sauvage”. Mais il y a tellement d’enjeux économiques…