Valérian et la Cité des mille planètes, le film de Luc Besson, vient de sortir en salles. Cette adaptation à gros budget de la célébrissime BD de Christin et Mézières fait l’objet d’un merchandising colossal… Bandes dessinées, livres, grande exposition à la Cité des Sciences de Paris-La Vilette, etc. Mais c’est aussi l’occasion de découvrir de jeunes talents venus d’Occitanie !
L’occasion notamment pour l’ESMA (dont le site principal est à Montpellier avec des antennes à Toulouse, Nantes et bientôt Lyon) de mettre en lumière les anciens étudiants ayant participé au blockbuster annoncé. Issus du Cycle Professionnel « Cinéma d’Animation 3D & Effets Spéciaux », Lucas Dworianyn, Sylvain Nouveau, Mathieu Ringot, Garrick Rawlingson et quelques autres, ont travaillé sur le projet en tant que Lighting Artist, FX Artist et Animator. Ils proviennent tous de studios prestigieux comme Weta Digital, Industrial Light & Magic, ou encore Rodeo FX.
Garrick anime des extra-terrestres de Valérian
Certains effets spéciaux ont demandé pratiquement 24 mois de fabrication. Les scènes les plus compliquées ont été tournées en début de production et envoyées en Nouvelle-Zélande pour les effets spéciaux. C’est le célèbre studio Weta Digital, de Peter Jackson, à qui l’on doit notamment Le Seigneur des anneaux, qui a pris le relais. Garrick Rawlingson, ancien étudiant de l’ESMA (promo 2013), a travaillé dessus en tant qu’animateur.
Il a donné vie aux personnages et créatures que l’on voit à l’écran. « Si un Converter (petit animal extra-terrestre) a peur, alors je le fais reculer pas à pas, la tête basse entre les épaules, les yeux au ciel. Si un super héros est en difficulté, je le fais trébucher, j’insinue de la peur dans son regard ou une hésitation dans ses pas ».
Après son parcours à l’ESMA, tout s’est enchaîné pour Garrick, « On m’a offert ma première mission juste après le Jury 3D, deux semaines chez Supamonks à Paris. Cette expérience m’a appris à être encore plus efficace.» Juste après cette mission, il décolle pour Londres, où pendant neuf mois, il fait de l’animation pour Passion Pictures.
Mais tout s’accélère après avoir gagné le concours AutoDesk CG students Awards « Je suis parti en stage chez Weta Digital. Je ne suis jamais revenu ». Il garde un souvenir ému de l’ESMA « C’est une très bonne école pour faire ses armes, le fait d’étudier toutes les matières pendant 2 ans et se spécialiser en dernière année, nous donne un net avantage sur le terrain ».
Moi, moche et méchant 3, et Festival d’Annecy
D’anciens étudiants de l’ESMA, une trentaine (!) -également issus du cursus animation 3D- avaient déjà été remarqués cette année, pour leur participation au film d’animation Moi, moche et méchant 3… Enfin, la récente 41e édition du Festival du film d’animation d’Annecy a récompensé Pas à Pas, court-métrage de fin d’année de cinq étudiants de l’ESMA (promo 2016) qui aborde le thème du handicap (ici un personnage non-voyant) sous une forme poétique…
Figurant dans le TOP 5 mondial des écoles spécialisées, l’ESMA démontre ainsi combien ses enseignements sont en adéquation avec le milieu professionnel. Reconnue pour la qualité et la richesse de ses enseignements artistiques, l’école propose des formations en Design d’Espace, Design Graphique et Cinéma d’Animation 3D & Effets Spéciaux. Par ailleurs, l’ESMA a entrepris un partenariat avec le Collège Salette à Montréal, pour dispenser des formations liées au design graphique, à l’illustration et au design web et médias interactifs. Le mouvement, toujours !
Philippe MOURET