Toulouse / 8 mars : Les entrepreneures de la Tech toulousaine témoignent

La French Tech Toulouse s’entoure de 13 entrepreneures à la tête de startups toulousaines pour lancer un message positif et inciter plus de femmes à se lancer dans l’entreprenariat. Elles sont interrogées sur leurs motivations, les personnes qui les ont inspirées et leur vison de l’entreprenariat….

Si leurs histoires sont différentes, leurs discours se rejoignent autour des mêmes valeurs, du même enthousiasme et leur cri est unanime envers les autres femmes : “Osez !” 

Au même titre que le programme French Tech Tremplin, cette opération s’inscrit dans la mission de La French Tech de favoriser l’égalité des chances. Ce focus sur les femmes entrepreneures toulousaines a la double vocation de montrer que l’innovation est décentralisée et ouverte à tous ! Pour appuyer notre discours, nous lançons parallèlement sur les réseaux sociaux au niveau national, une opération de sensibilisation autour de #EqualInTech” explique Sandrine Jullien-Rouquié, présidente de la French Tech Toulouse et CEO de Ludilabel.

La quête de sens comme moteur

Qu’elles réalisent un rêve d’enfant, qu’elles aient l’esprit d’entreprendre dans leur ADN ou qu’elles aient emprunté cette voie à la suite d’une reconversion professionnelle, leurs motivations se recoupent. Elles cherchaient un sens, un besoin de se sentir utile, un accord avec leur univers, l’envie de changer le monde à leur échelle.

“J’avais besoin de trouver un métier dans lequel je suis motivée, où je me sens passionnée par mon quotidien” confie Lauren Sotter, (My Artist Place). Octavia Ivan (Adopte Ma Tomate) ajoute l’importance de “faire les choses qui nous rendent heureux.” Elles sont nombreuses à mettre en avant l’envie de liberté et de maîtrise de leur vie.

Ainsi Céline Taillard raconte : “Mon objectif en créant Izidore était de donner du sens à ma vie professionnelle. Je voulais créer un service qui aide les gens, qui soit utile pour les consommateurs et la planète. Entreprendre, c’est avoir la main mise sur ce que l’on fait, c’est ne pas être un numéro dans un grand groupe.” Morgane Compte (Art Tea Shop) ajoute : “Je ne voulais pas être bridée dans mon travail, dans la réalisation d’une seule et unique tâche, alors j’ai créé mon métier sur mesure.”

Leurs sources d’inspiration

Si Anaïs Goussy (Janecio) évoque Michelle Obama, Coco Chanel et Hélène Darroze,  Anne-Sophie Gimenez (WiDid), touchée par sa simplicité, s’est inspirée d’Anne-Laure Vincent (Fondatrice de Marmiton). Carole Zisa-Garat (Telegrafik) est plus sensible aux femmes libres comme Maud Fontenois ou Clarisse Cremer qui ont fait tomber les barrières entre les femmes et les hommes,

D’autres ont suivi le modèle familial comme Cécile Morel (Cenareo) « J’ai une famille d’entrepreneurs alors ce n’est pas un projet qui me semblait difficile. » ou ont trouvé des modèles inspirants lors de leurs premières expériences professionnelles. Enfin certaines comme Lauren Sotter (My Artist Place) ou Octavia Ivan (Adopte ma tomate) s’inspirent de leur entourage et d’initiatives quotidiennes.

Quelle caractéristique est essentielle pour entreprendre ?

Ces cheffes d’entreprises évoquent la détermination, la combativité, l’endurance, la résilience mais aussi la passion, l’optimisme, l’ouverture d’esprit, l’agilité ainsi que “savoir s’entourer.” Elles s’accordent sur la nécessaire persévérance – “c’est très long, mais il faut tenir le choc.” Camille Masulo (Food Mood) :“Entreprendre, ça prend du temps au départ mais l’expérience en vaut la peine “.

Mais aucune n’a évoqué son genre comme un frein. Au contraire, Anne-Sophie Gimenez (WiDid) déclare qu’apprendre à “gérer une unité qui est la famille, m’a aidé à mieux gérer mon entreprise par la suite.” Octavia Ivan (Adopte ma tomate) va plus loin et regrette que l’on “minimise le fait que l’on soit une femme alors que la sensibilité et la créativité sont des qualités très importantes dans l’entrepreneuriat.”

Leur conseil unanime : osez et n’ayez pas peur de l’échec !

“C’est le premier pas qui compte une fois qu’on est lancé on se rend compte que tout est possible. Si ce n’est pas le premier projet qui marche ce sera le second ou le troisième”   clame Carole Zisa-Garat, (Telegrafik) “Il faut oser entreprendre, une simple idée, un petit groupe de personnes, ça peut changer le monde.” confirme Cécile Morel (Cenareo).

Il faut avancer tel qu’on est, sans penser, sans mettre en avant cette histoire d’égalité H/F, il ne faut pas se justifier. Ne pas se victimiser, avancer !” Morgane Compte (Art Tea Shop) Hélène Gautier (Certipair) insistent : “Foncez, tentez l’expérience, si ça ne marche pas, ce n’est pas grave !”

Pour en savoir plus : https://www.lafrenchtechtoulouse.com/equalintech/

(Communiqué)