“C’est l’une des réussites majeures en matière de restauration de la biodiversité en France.” Comme il n’est pas chassé, le bouquetin n’est pas farouche et s’observe dans le Parc naturel régional où il se reproduit en nombre. Pour autant, pas de nouveaux lâchers en vue de cette espèce protégée, importée d’Espagne, pour laquelle on n’a pas de certitude sanitaire. Le PNR recherche aussi une autre source d’approvisionnement pour améliorer sa diversité génétique.

Ils ne sont pour l’heure que quelques amateurs à pouvoir profiter de randos naturalistes rendues possibles dans des zones Natura 2000 depuis trois ans grâce à huit médiateurs montagne. Reportage au plateau de Génat, où l’on goûte des fleurs ; où l’on observe les rapaces et où l’on se fond dans la nuit pour s’approcher d’animaux sauvages. Dans le respect de la faune et la flore. Pour le directeur du PNR, Matthieu Cruège, les “bons premiers résultats” enregistrés permettent d’étendre le dispositif qui est aussi éducatif.

Recouvrir une partie de cette étendue d’eau de panneaux photovoltaïques pour vendre de l’électricité et remplir les caisses du Syndicat des irriguants, principalement agriculteurs pour lesquels ce lac est un outil de travail. Habitants, élus, Parc naturel et département ne l’entendent pas de cette oreille : le lac artificiel a pris toute sa place dans la nature environnante, servant autant les baigneurs, promeneurs que les pêcheurs. Ce projet qui créerait un précédent pose une question essentielle : des panneaux solaires, jusqu’où ?

C’est une première en France. Ce mardi, doit être présenté officiellement le projet de réserve naturelle, qui pourrait voir le jour en 2024, reliant 28 sites, principalement des grottes, aux curiosités vernaculaires et abritant des animaux rares. Principalement dans le périmètre du Parc naturel régional des Pyrénées Ariégeoises. Au menu, conservation et valorisation de ces sites uniques.