À la demande de l’ex-Premier ministre, Jean Castex, le préfet Leleu a rendu son rapport. Outre les 74 restaurants de plage dans l’illégalité, il prône une sorte de statu quo pour 41 concessions, dont 18 à Agde, Sète et Vendres qui pourront tenter de les maintenir via un schéma d’aménagement spécifique et 23 autres concessions qui nécessiteront une étude d’impact sur la faune et la flore. Comme l’explique Simon Popy, président de FNE Languedoc-Roussillon.

Apport massif de population, bétonisation, surtourisme, érosion, submersion marine, manque d’eau annoncé… Les défis qui s’entichent de nos 220 km de bords de mer sont nombreux. Et leur gestion, un enjeu majeur. Le dernier opus d’Etudes héraultaises fait savamment le tour de la question et s’ouvre aux possibles.

Vice-président de l’Association des élus du littoral, Jordan Dartier, maire de Vias, ne décolère pas. “Il y aura moins de plages privées à l’avenir”, avoue le président de la CCI de l’Hérault, département qui donnera le “la” au littoral français. En cause, un texte de l’administration interdisant toute installation, même provisoire, sur des “espaces naturels remarquables” que l’administration définit… elle-même. Elle imagine même des foodtrucks pour remplacer les paillotes supprimées ! Face à la fronde des élus, un préfet, nommé par Macron, rendra ses conclusions en fin d’été.