À Sète, Montpellier, Toulouse ou Nice, la médiation n’est plus l’alpha et l’omega des bailleurs sociaux pour retrouver un peu de normalité dans la vie quotidienne. Voici venu le temps d’un nouveau métier hybride : agent de tranquillité résidentielle avec des sociétés ni vraiment publiques ni totalement privées. Avec, parfois, une arrière-pensée politique : les municipales approchent… Vincent Gaudy, président de Hérault Logement, n’a pas de mots assez durs pour dénoncer cette “milice”.

Le vice-président de Habitat social en Occitanie, qui représente près de 700 000 locataires, Jean-Michel Fabre tire la sonnette d’alarme : avec 189 000 demandes fin 2023, c’est du jamais-vu. De moins en moins de programmes, en Occitanie comme en France, faute d’argent et à de trop de ponctions de l’État. L’accès au logement est emboli, comme le dénonce la Fondation Abbé-Pierre. Des élus appellent à la manif, le 8 février, à Toulouse. Le Premier ministre, lui, veut “détricoter” la loi SRU pour ne plus obliger les maires à construire 20 % de logements sociaux…

Face à l’enjeu du vieillissement de la population en Occitanie et le taux d’occupation du parc public HLM par les personnes âgées (20 %), la Carsat sensibilise les organismes HLM de l’existence d’aides importantes pour la construction, la rénovation ou l’amélioration de logements. Dans le même temps, le programme de prévention de la dépendance et pour le bien vieillir à domicile Icope (Soins intégrés pour les personnes âgées) se déploie en Occitanie.