Crainte des transports en commun pendant l’épidémie, création de coronapistes à Montpellier et Toulouse, multiplication des aides… L’outil crée l’usage : l’Insee dénombre au moins 60 000 adeptes qui se mettent en selle pour aller au travail, avec davantage d’hommes que de femmes. Pour autant, il reste du chemin à parcourir hors des grandes agglomérations

Poussé par l’engouement pour la petite reine depuis le début de l’épidémie de covid-19, dix-sept organisations réclament des mesures fortes à la ministre de la Transition écologique pour conforter la petite reine en ville. Dont le prolongement du coup de pouce vélo de 50 € au moins jusqu’aux Régionales. Ce sera jusqu’au 31 mars 2021, a annoncé lundi Barbara Pompili.

Pour Olivier Schneider, président de la Fub, le vélo, a tous les atouts d’un mode de transport doux pour un déconfinement doux. Les maires des grandes villes, à l’instar de Montpellier et Toulouse, l’ont compris, profitant de ces 55 jours de moindre trafic pour mettre en place des pistes éphémères appelées à se pérenniser. Selon une étude, en 10 ans, la pratique a explosé.