Les Tricolores, emmenés par le coach Laurent Frayssinous et le manager Roger Palisses, joueront gros dans le Tarn, face à une formation jamaïcaine bien plus affûtée que lors de leur unique affrontement, en 2017 à Perpignan. Ce jour-là, les Bleus avaient balayé les Reggae Warriors (34-12). Cette fois, l’affaire pourrait être moins aisée. Car la Jamaïque a changé de braquet, avec dans ses rangs, plusieurs joueurs aguerris en Championship (80% de l’effectif), l’exigeante deuxième division anglaise.
Avec dans leurs rangs des gaillards aguerris aux joutes de haut niveau et aux contacts “rugueux”, le costume d’outsider sied à merveille aux Jamaïcains. Surtout face à une équipe de France qui n’a plus droit à l’erreur après des années en clair-obscur. Mais les Bleus ne se présenteront pas démunis.
“Dans ce rendez-vous couperet, Frayssinous pourra compter sur les meilleurs éléments hexagonaux, notamment ceux des Dragons Catalans et du Toulouse Olympique. À Albi, ce sont les cadors du XIII tricolore qui porteront le flambeau. Avec dans les rangs, de la vitesse, de la puissance, et l’envie brûlante de replacer la France sur la carte du rugby mondial.”
Albi pourrait devenir
le théâtre d’une résurrection…
ou d’un naufrage !”
A la FFXIII on est bien conscient de l’enjeu : “Favoris, oui, mais pas à l’abri face à un opposant annoncé coriace. Ce duel face à la Jamaïque promet clairement des étincelles et une tension maximale. À la croisée des chemins, les Bleus devront faire parler leur expérience, leur cohésion et leur orgueil. Albi pourrait devenir le théâtre d’une résurrection… ou d’un naufrage qu’on n’ose imaginer un seul instant. La qualification est au bout, l’enjeu immense. Il faudra plus que du panache : du caractère, de la rigueur et une furieuse envie de revanche sur le temps.”
La FFXIII en appelle à “la France treiziste” !
Pour le sélectionneur tricolore, c’est clair : “Un gros rendez-vous et une victoire capitale, indispensable pour l’avenir de notre sport en France. Le gagnant aura l’occasion de participer au Graal du rugby à XIII mondial dans la foulée en Australie et on ne peut pas se louper. C’est juste interdit !”