La lagune abrite une population inégalée de quelque 100 000 de ces coquillages, partout en voie d’extinction. De quoi imaginer repeupler d’autres sites durement touchés par un parasite mortel. Le Syndicat mixte du bassin de Thau pilote ce projet unique mis en oeuvre avec l’aide des conchyliculteurs et financé par France nature environnement.

Deux ans après une grave crise due au norovirus, deux projets expérimentaux sont menés en parallèle : ValAqua, élaboré par la société Coldep, dans le cadre du projet Novless du Syndicat mixte. Le second est un système de surveillance de l’eau “anticipatif”, Oxyvir, mené, lui, au niveau national. Pendant ce temps, la ville de Sète investit pour améliorer la qualité de l’eau. Entretiens avec Patrice Lafont, président du Comité régional de la conchyliculture, et Patrick Réamot DGA, à l’Agglopôle de Sète. “Des efforts qui vont dans le bon sens.”

Protéger la biodiversité et les habitants des inondations, maintenir la qualité du milieu… Agissant sur le bassin versant de la lagune, le Syndicat mixte du bassin de Thau exerce une activité très importante en entretenant… 60 cours d’eau ! Une action exemplaire, comme le confirme l’hydrologue montpelliéraine Emma Haziza pour qui la ripisylve joue un rôle prépondérant dans le cycle de l’eau.