Le paradoxe n’est qu’apparent. “On entend souvent : ces enfants-là ne parlent pas français à la maison, comment peuvent-ils être bons en français en classe et bien travailler à l’école ? En fait, c’est faux”, affirme, études à l’appui, la Sétoise Florence Guiraud, enseignante, formatrice et chercheure du projet européen LIStiac qui a expérimenté, avec succès, ateliers et travaux sur les langues dans dix classes de l’académie de Montpellier. Professeur des écoles, Magali Llopis confirme : “Au final, on apprend tous mieux le français. On ne fait plus qu’un…”