Dans un contexte de réchauffement climatique, l’un des leviers de la gestion de l’eau dans la région, la CACG, devenue Rives et Eaux du Sud-Ouest, va investir 200 M€ d’ici 2030 pour faire face à divers défis. Décryptage avec Willy Luis, DG de l’entreprise. Pour Carole Delga, cet outil “consolide le réseau hydraulique régional”.

Manif contre le débit réservé de la Têt, procession pseudo-religieuse à Perpignan… Et maintenant un plan d’urgence de l’Etat et du département pour des économies, des travaux pour limiter les fuites… On entrevoit des solutions d’avenir comme des retenues d’eau, la réutilisation des eaux usées voire la création d’une… forêt de 10 000 arbres ! Ailleurs, en Occitanie, où la situation commence à se crisper, la Région travaille à la création d’un grand réseau hydrique régional sur les 13 départements. Du côté du bassin Adour-Garonne, là aussi, un plan se met en place pour anticiper “sur un été qui risque d’être difficile…” a commenté le préfet de Région.

Dans un contexte de bouleversement climatique, la préservation de l'environnement n'a pas de prix mais elle a un coût. Dans son rapport, la Chambre régionale des comptes fait des propositions - notamment une reprise par la région Occitanie - d'une SEM emblématique qui gère l'eau naturelle du bassin Adour-Garonne et a géré le site de Sivens. Une réflexion qui a valeur nationale.

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