Tandis que le préfet de l’Hérault Pierre Pouëssel rendait hommage au “professionnalisme des policiers” lors des incidents survenus à Montpellier le 23 février (13 interpellations au-cours de la semaine), les policiers et le syndicat majoritaire Alliance Police Nationale attendent toujours une réponse et précisent dans un communiqué que “les fonctionnaires du commissariat de Sète (dans l’Hérault, NDLR) sont réellement en maladie professionnelle. Nous ne sommes pas dans une pseudo grève de mécontentement qui se manifesterait par des arrêts de travail. A force de dénoncer le manque d’effectifs, les problèmes managériaux et maintenant le refus d’un cycle de travail qui leur permettrait de bénéficier d’un week-end sur deux, il était certain que les policiers allaient craquer”, dénonce le syndicat.
Et l’épidémie semble gagner les circonscriptions voisines, notamment de Agde et Montpellier.