Vu le contexte d’urgence – de nouvelles mesures de crise sont attendues – une délégation d’élus a visité la plus grande usine de dessalement d’eau de mer d’Europe. À l’instar des maires de Elne et de Sainte-Marie-la-Mer, c’est l’une des solutions d’avenir mais avec des pré-requis : des études environnementales poussées et la création d’un organisme public de gestion de toutes les sources d’eau potables. Une réflexion pionnière en France.

Manif contre le débit réservé de la Têt, procession pseudo-religieuse à Perpignan… Et maintenant un plan d’urgence de l’Etat et du département pour des économies, des travaux pour limiter les fuites… On entrevoit des solutions d’avenir comme des retenues d’eau, la réutilisation des eaux usées voire la création d’une… forêt de 10 000 arbres ! Ailleurs, en Occitanie, où la situation commence à se crisper, la Région travaille à la création d’un grand réseau hydrique régional sur les 13 départements. Du côté du bassin Adour-Garonne, là aussi, un plan se met en place pour anticiper “sur un été qui risque d’être difficile…” a commenté le préfet de Région.