Les Harkis ont vécu marginalisés depuis 1962 avec des conditions de vie parfois indignes, du camp de Rivesaltes jusqu’à la cité du Réart, en passant par le hameau dit de forestage. C’est sur ce lieu de vie peu connu que Julie Savelli, enseignante-chercheuse à Montpellier III, a recueilli des témoignages inédits. Un travail de mémoire que salue Kader Goutta, président de Mieux vivre à Rivesaltes, et qui sera présenté au Mémorial, le 25 septembre, montrant, aussi, toute la puissance de vie de ces familles.