Tendances : Mode vintage, nouvel incontournable dans les dressings

Au quotidien, comme dans les séries, le vintage est tendance ! Photo DR

Des millions de téléspectateurs qui font le succès de l’émission Affaire conclue sur France 2 (tous les jours à 16h15) à la sortie de l’album Civilisation d’Orelsan en vinyles, le vintage ne cesse d’être à la mode. Aux Etats-Unis les ventes de galettes noires ont même dépassé les ventes de CD’s pour la première fois depuis plus de 20 ans ! Kim Kardashian enfilant la robe culte de Marilyn Monroe pour le Gala du Met… Jusqu’au magazine Vogue – France qui a consacré un dossier à cet engouement et révèle que “Le boom du vintage devrait se poursuivre en 2023.”

C’est dans ce contexte très favorable que deux célèbrs friperies en ligne toulousaines s’associent, le temps d’un dimanche, pour organiser une vente éphémère de Printemps. L’évènement aura lieu le dimanche 26 mars, au Salon Guerlain (5, rue Kennedy). Leur sélection de mode vintage et durable, “garantie 100 % authentique”, proposera des pièces allant des années 50 au années 90, dans “une ambiance fleurie.”

Les rendez-vous saisonniers de Baraque à Fripes et Les P’Tites Pépées

“En 2022, nous avons vu davantage de célébrités incorporer le vintage à leur garde-robe de tous les jours. Cette tendance devrait se poursuivre en 2023, car acheter de l’occasion devient une seconde nature pour un nombre croissant de personnes…” assure le magazine Vogue (lire l’article complet : https://www.vogue.fr/mode/article/plus-grandes-tendances-vintage-2023). Les accros à la mode ne devraient donc pas manquer ce rendez-vous toulousain.

Un lieu d’exception pour accueillir ce rendez-vous éphémère… Photo DR

Les ventes éphémères vintage organisées par Baraque à Fripes et Les P’tites Pépées sont en effet devenues un rendez-vous incontournable. Les deux sites de mode vintage en ligne s’associant désormais à chaque saison pour proposer leur sélection en exclusivité.

Robes et chemisiers fleuris, jupes, pantalons, trench-coats… pantalons et des accessoires seront mis en avant dans le cadre élégant du Salon Guerlain, entre Capitole et Victor-Hugo. Le pop-up store (*) Jardin Vintage exposera plus de 500 pièces des années 50 aux années 90. Et pour l’occasion, les deux friperies ont décidé de donner une ambiance de garden party à leur boutique éphémère. “L’ambiance sera fleurie et colorée tant dans les sélections que dans la décoration pour célébrer l’arrivé du printemps”, promettent-elles.

Des pièces made in France, chinées en Occitanie

Des pièces chinées aux quatre coins de l’Occitanie. Claire et Laura, les deux entrepreneuses, sélectionnent des pièces vintage authentiques, des articles rares avec minimum vingt ans d’âge (en majorité des 60’s et 70’s) et de belle confection, le plus souvent made in France. Toutes les pièces qui seront en vente ont été chinées en Occitanie, principalement en Haute-Garonne. “L’objectif des est double : proposer des vêtements tendances et de grande qualité tout en s’inscrivant dans une démarche durable”, soulignent-elles.

“Nous chinons nos articles pièce par pièce, en fonction des tendances et de nos gouts, ce sont toujours des coups de cœur. Nous ne faisons pas d’achats en gros, ce qui nous permet de proposer une sélection vintage vraiment unique, mode et en adéquation avec la vie de tous les jours. Ce sont des heures à dénicher la perle rare
pour le plus grand plaisir de nos client.e.s”, explique Claire Debrabant de Baraque à
Fripes

Philippe MOURET

(*) A l’origine, et par définition, le pop up store est une boutique éphémère qui se monte et se démonte très rapidement. D’où le nom “pop up”, apparaître quelques jours, quelques semaines, voire quelques mois et disparaître à nouveau. Ce concept tendance réinvente le marché de l’immobilier commercial et du retail au plus grand plaisir des consommateurs. La suite sur https://www.nestore.com/guide/pop-up-store-kesako.

Demain nous appartient, série éco-responsable

Pour Norma, chef-costumière sur la série de TF1 Demain nous appartient (DNA), “cela devient une évidence. Depuis quelque temps, nous fonctionnons de plus en plus avec des fringues de seconde main. C’est un gain de temps, d’argent et cela donne un ton, une originalité à la série. D’ailleurs nous sommes passés sous le label EcoProd et les vêtements vintage correspondent bien à cette démarche.”

Elle explique : “Bien sur, on ne peut pas utiliser le vintage pour tous, tout le temps. mais cela permet de mettre l’accent sur certaines personnalités. Comme cela a été le cas avec Emma Smet et Valérie Kaprisky. Les comédien.ne.s sont de plus en plus sensibles aux problématiques environnementales. Et le choix de la seconde main est une des réponses. Pour DNA, nous faisons notamment appel à des commerces locaux, tels que L’Entrepôt de K. et Kitsh à Souhait… C’est une tendance  forte, qui ne fait que progresser.”

Recueilli par PH.-M.

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