Bien que les femmes et les filles représentent la moitié de la population mondiale et donc la moitié de son potentiel, selon l’Unesco, à l’heure actuelle moins de 30% des chercheurs dans le monde sont des femmes. Selon les données de 2014-2016 de l’Organisation, environ 30% seulement des étudiantes
choisissent des domaines liés aux STIM (Sciences, technologie, ingénierie, mathématiques) dans l’enseignement supérieur…

Et la France ne fait pas exception. Selon le CNRS, en 2019 : “En France, il existe encore des différences d’accès aux études et emplois scientifiques en fonction du sexe. Alors que les femmes représentent environ 50% des effectifs dans la filière scientifique du baccalauréat, on ne trouve que 35% de chercheuses, lesquelles ne sont plus que 11% dans les hauts postes académiques.”

Des scientifiques de l’Unîmes vont expliquer leurs travaux

Afin d’avancer vers l’accès et la pleine et équitable participation des femmes et des filles à la science, l’Assemblée générale des Nations Unies a donc décidé de proclamer le 11 février Journée internationale des femmes et des filles de science.

Pour la seconde année consécutive, l’université de Nîmes à cette journée internationale. Et pour l’occasion, étudiantes, doctorantes et enseignantes-chercheuses de l’Unimes, issues de différentes disciplines et équipes de recherche de l’université viendront présenter leur parcours et expliquer le sujet de leurs recherches en live sur la web TV de l’université.

Cette initiative de la Direction de la recherche, de l’innovation et des études
doctorales de l’université a pour objectif de “contribuer à inspirer et promouvoir la participation des femmes et des filles à la science.”

Toulouse également, avec Les Chemins Buissonniers

Dans le cadre de cette journée, plusieurs manifestations sont impulsées par la Fédération Française des Clubs pour l’UNESCO (FFCU), en partenariat avec Les Chemins Buissonniers au sein de la ville de Toulouse et de Toulouse Métropole.

Pour conclure, la parole à Audrey Azoulay, directrice générale de l’UNESCO : “Nous devons veiller non seulement à ce que les femmes et les filles participent aux domaines des STIM, mais également à ce qu’elles aient les moyens de diriger et d’innover, et qu’elles soient soutenues par des politiques et cultures organisationnelles sur le lieu de travail qui garantissent leur sécurité, tiennent compte de leurs besoins en tant que parents et les incitent à progresser et à s’épanouir dans ces carrières.”

Ph.-M.

Programme de la journée à l’Unîmes : 10h : entretiens avec des jeunes femmes de sciences (étudiantes et doctorantes) – 12h30 : « Tout savoir sur… » : la fermentation – 15h : Ces chercheuses qui nous ont influencées. Les responsables des filières scientifiques de l’université de Nîmes seront présents à la journée Portes Ouvertes sur le site des Carmes, le samedi 12 février, de 9h à 12h30 et de 14h à 16h. Site des Carmes : entrée place G. Péri, parking municipal des Carmes.

Certaines ont déjà réussi, Dis-Leur !

Tout n’est pas sombre. Et la Fête des Sciences, en octobre dernier a permis de mettre en lumière trois scientifiques d’Occitanie, récompensées lors du Prix L’Oréal-Unesco pour les femmes et la science.

Dans notre article, découvrez Laura Poillet-Perez post-doctorante au laboratoire du Dr Jean-Emmanuel Sarry, (METAMAL, Centre de Recherche en Cancérologie de Toulouse), Maëlle Bellec, doctorante à l’Institut de Génétique Moléculaire de Montpellier (CNRS-UMR 5535, Université de Montpellier) et Marie Villares, doctorante au Laboratoire Plasticité des phénotypes cellulaires de Montpellier :

Sciences : Une toulousaine à l’honneur pour ses recherches sur la leucémie