Rénovations des quartiers : Ces banlieues devenues capitales

Montpellier, Mosson Sud. Démolition, Assas Espérou et aménagement du quartier. Ph. DDTM34

Un collectif d’acteurs économiques, politiques et sociaux, d’artistes… se mobilisent pour qu’une banlieue devienne capitale européenne de la culture en 2028. Pour que les quartiers défavorisés sortent – un peu – du ghetto y compris dans l’imaginaire des Français. Et du carcan de la relégation.

À peut-être quelques semaines d’un nouveau confinement, cela a du sens pour la France, après Paris en 1989, Lille en 2004 et Marseille en 2013, pour ceux qui sont assignés à résidence dans l’exiguïté de leurs logements et la promiscuité. Deux ans après que Macron eut mis à la poubelle l’ambitieux plan banlieue de Jean-Louis Borloo, ancien ministre de la Ville.

À défaut d’un vrai plan Marshall, c’est dans ce contexte que l’Anru, l’agence nationale de rénovation urbaine, lance un vaste programme de réfection immobilière, y compris dans la région. Et pourquoi pas, une fois rénovées, La Paillade à Montpellier ou la Devèze à Béziers, ou l’un de ces nos quartiers prioritaires labellisés en Occitanie ne seraient-ils pas ces banlieues capitales ?

Les articles de notre dossier :

Rénovations de quartiers : “Les projets vont démarrer, c’est parti pour 10 ans”

Veille d’un redouté reconfinement, les opérations de rénovation urbaine dans nos quartiers populaires est lancée. Améliorer la vie dans ces cités où beaucoup des travailleurs de la première et de la deuxième ligne habitent est primordial. Le confinement y avait été particulièrement difficile à vivre et la crise a commencé à toucher leurs populations de plein fouet. Benoit Zeller pilote cet aspect immobilier de la politique de la ville à l’Anru, une agence d’État spécialisée. Dans la région, on compte 11 gros projets et 21 plus modestes dont la plupart  vont démarrer et ce, pour les dix ans à venir. Dis-Leur ! fait le point. Lire la suite…

Dans l’Hérault, de Sète à Lunel : Plus de 800 M€ investis dans les quartiers

Exemple d’intervention dans l’Hérault, doté d’un programme de plus de 800 M€, dont 195 M€ de concours financiers de l’Anru, qui entre dans sa phase active. Pour requalifier les grands ensembles paupérisés des années 1970 et les centres anciens dégradés. Lire la suite…

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