Découverte : le château des Comtes de Foix mis en lumières

Le château des Comtes de Foix, de nuit... (Ariège). Photo D;-R.

Dominant la ville du haut de son promontoire rocheux, le château de Foix, avec ses imposantes murailles et ses trois tours, offre une vue privilégiée sur les Pyrénées.  Construit dès l’an mil, il fut d’abord une forteresse militaire puis la demeure Comtes de Foix comme Gaston Phoebus (1331-1391) ou Henri IV, futur roi de France. Désormais, il abrite le musée départemental de l’Ariège.

En cette fin d’année, le Département de l’Ariège, soucieux d’entretenir et valoriser son patrimoine historique, engage justement un important chantier de mise en lumière du Château des Comtes de Foix. En effet, d’ici à la mi-décembre le système d’éclairage actuel va être remplacé par des projecteurs LED. Ils offriront de nouvelles possibilités colorielles pour parer l’édifice de ses plus beaux atours, au gré des événements culturels, mais ils ont également le fort intérêt de s’inscrire dans une démarche environnementale en générant jusqu’à 62% d’économies d’énergies sur l’année.

Le château des Comtes de Foix, qui fait partie des Grands Sites en Occitanie, c’est le repère idéal pour tous ceux qui désirent découvrir la région, la ville comtale (10 000 habitants) avec son centre ancien médieval et de nombreuses activités nature dans les environs…

Epargné par l’Histoire et le temps

Le château a formidablement bien traversé les siècles, n’ayant jamais eu à souffrir des outrages de la guerre, ni d’un long abandon. En effet, même s’il fut au centre de la résistance occitane au-cours de la croisade des Albigeois (1208-1249) menée par Simon de Montfort contre les Cathares, cette imposante construction ne fut jamais conquise. Plus tard, utilisé comme caserne, puis comme prison, il ne connut pas le destin d’autres constructions abandonnées, qui furent utilisées comme carrière par les habitants des alentours.

Le timbre émis par la Poste française en 1958

Classé Monument Historique vers la fin du 19e siècle, le château a été restauré sous la direction de Paul Boeswillwald (ancien collaborateur de Viollet-Leduc) qui a tenté de lui redonner son aspect médieval contre les transformations qui avaient été inspirées par les diverses utilisation au fil du temps. Le château qui s’offre à nos yeux aujourd’hui est le fruit de cette restauration. Depuis 1930, il abrite les collections du musée départemental de l’Ariège.

Philippe MOURET