Pass culture : L’Hérault, l’un des quatre départements-test

Pass culture "Sur son application, le jeune pourra voir toutes les propositions culturelles dans son environnement, précise Françoise Nyssen. Photo : DR.

La ministre de la Culture a annoncé ce jeudi la création imminente du pass culture d’une valeur de 500 euros par jeune concerné. C’était une promesse du candidat Macron à la présidentielle de l’année dernière.

La culture n’a pas de prix même si elle coûte cher. C’est pour cette raison que le gouvernement travaille à la mise en place de ce qu’il a appelé un pass culture d’une valeur de 500 euros à destination des jeunes de 18 ans qui doit être mis en place cette année par la ministre de la Culture. Françoise Nyssen, cofondatrice des éditions Actes Sud, basées à Arles, a annoncé ce jeudi que cette mesure visant à aider les jeunes à fréquenter les lieux artistiques et à acheter de la littérature comme de la musique, du théâtre, etc.,  sera testé au printemps dans quatre départements, via une application mise au point par une start-up d’Etat.

L’Hérault, le Bas-Rhin, la Seine-Saint-Denis et la Guyane avant d’être étendu au reste du pays, a-t-elle indiqué  sur Europe 1. Le lancement officiel de ce pass devrait se faire après l’été prochain.

 Enveloppe de 400 millions d’euros

Selon la ministre de la Culture, il “sera accessible à tous et à l’âge de 18 ans, au moment où les jeunes entrent dans la vie citoyenne” et qu’il sera “monétisé”. Ce pass serait crédité de 500 euros, soit une enveloppe globale pour la France entière de 400 millions d’euros a précisé la ministre. L’État, les cinémas, théâtres, musées paieraient leur part à définir.

Françoise Nyssen avait précisé : “Ça ne sera pas un chèque ou un ticket de consommation. C’est une application mobile, comme une espèce de proposition culturelle géolocalisée”,

“Sur son application, le jeune pourra voir toutes les propositions culturelles dans son environnement, rapporte Europe 1. Ça pourra très bien être un cours de hip hop, de théâtre, une exposition, une visite guidée qui démarre, une séance de cinéma. À 18 ans, l’application sera monétarisée”, détaille encore la responsable gouvernementale. “J’espère bien que l’on pourra voir Star Wars avec ça”, a plaisanté la ministre qui veut garantir une “multiplicité de propositions”. “L’idée est de laisser le jeune autonome dans son choix, pour autant cette application sera éditorialisée”, prévient-elle enfin.

 Olivier SCHLAMA