Dossier : Face au match des capitales, le défi des villes moyennes

Le géographe Alexandre Brun s'interroge : "Toulouse restera-t-elle LA capitale, pour toujours, de l'Occitanie ? "On peut garder la duopolisation de la région avec Toulouse comme capitale mais cela signifie une très grande fragilité pour le reste du territoire." Photo : DR.

La grande région Occitanie Pyrénées-Méditerranée a deux ans… La fuite des sièges sociaux et des centres de décision de Montpellier vers Toulouse est-elle une légende urbaine ? Est-ce une réalité, comme le défend le maire DVD de Narbonne Didier Mouly ? Et quelle est la place des villes moyennes ? Quels sont les véritables enjeux de cette région grande comme l’Autriche et pour laquelle Carole Delga, la présidente, a déjà lancé des travaux d’Hercule ? Des éléments de réponse avec, entre autres, le géographe montpelliérain Alexandre Brun ou l’économiste toulousain Marc Ivaldi. Ou encore Bernard Nozières de l’Insee.

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Abonnés Si loin, si proche… Montpellier,  Toulouse et tout le reste. Deux ans que la région Occitanie rassemble treize départements de l’ex-Midi-Pyrénées et de l’ex-Languedoc-Roussillon avec cette antienne : les sièges sociaux désertent-il Montpellier pour Toulouse ? Marc Ivaldi défend l’idée qu’il faut deux projets différents, un pour chacune des deux villes : “Toulouse, c’est la ville de la recherche et de l’innovation et Montpellier celle de la Méditerranée, tournée vers la mer.” Il propose de façonner un projet politique plus marqué et d’en défendre les spécificités car, “quel est l’intérêt de savoir si la direction des routes de la région est à Toulouse ou Montpellier ? La vraie question c’est : comment créer les conditions pour créer des emplois.” Lire la suite de l’article  en cliquant ICI

Abonnés Bernard Nozières est adjoint au chef de service études et diffusion de l’Insee Occitanie. Il analyse pour Dis-Leur ! les équilibres économiques entre Toulouse et Montpellier depuis la fusion de l’ex-Languedoc-Roussillon et l’ex-Midi-Pyrénées. “Toulouse, c’est 50 % des créations d’emplois productifs de la région Occitanie et Montpellier 17 %. Les emplois productifs, ce sont ceux liés aux productions destinées au marché national ou international. Contrairement aux emplois présentiels (le commerce, notamment) destinés au marché local. autres chiffres : 60 % des cadres et cadres supérieurs arrivant en Occitanie choisissent Toulouse et 14 % Montpellier” …  Lire la suite de l’article en cliquant ICI

Accès libre Rien n’est encore visible mais, en coulisses, les administrations préparent des économies d’échelle importantes. Certaines auraient déjà choisi Toulouse pour réimplanter leur direction régionale dans le temps. Et, dans la foulée, les entreprises privées les suivront pour être au plus près du même écosystème. C’est ce que défend Didier Mouly, le maire DVD de Narbonne, ville au centre de la région Occitanie à équidistance de Montpellier et Toulouse… Lire la suite de l’article en cliquant ICI

Abonnés L’analyse de notre chroniqueur Samuel Touron : Dans ce match face à Toulouse, Montpellier pourrait bien tout perdre tant les déséquilibres entre les deux métropoles sont nombreux et tant la nouvelle région multiplie les inégalités. Aujourd’hui, le maillage local des territoires disparaît au profit des métropoles. Comment croire que Toulouse dont l’aire urbaine est deux fois plus peuplée et cinq fois plus importante que celle de Montpellier ne va pas concentrer tous les pouvoirs et toutes les richesses ? Lire la suite de l’article en cliquant ICI