Le 17 mars 2020, le pays entamait un confinement inédit. Douze mois plus tard le Covid-19 altère toujours nos vies. A l’heure de la troisième vague et où l’on essaie d’accélérer la vaccination, cette maladie détectée dans un marché de Wuhan en Chine s’est transformée en pandémie mondiale. Une année s’est écoulée avec son lot d’angoisse, de polémiques mais aussi de solidarités tout aussi inédites.
Restrictions hors normes, vies claquemurées, des dizaines de milliers de morts, une économie sous perfusion, un système de santé qui résiste à l’implosion et un mental brinquebalé… Rien de très gai, décidément !
Quand cela s’arrêtera-t-il ? Personne ne le sait. Cette pandémie a appuyé là où ça fait mal (effacement de notre culture de prévention, mise en exergue d’une absence de politique culturelle, affaiblissement du politique, inefficacité administrative…) Mais a-t-on des raisons de positiver ?
Trois “grands témoins”
La rédaction de Dis-Leur ! propose trois témoignages. Le maire de Castelnau-le-Lez, une ville moyenne de l’Hérault, Frédéric Lafforgue, pour qui cette année a été “éprouvante mais enrichissante”.
La rectrice d’académie, Sophie Béjean, elle retient de cette année exceptionnelle la mise en place d’une organisation millimétrée ; “la solidarité” qui s’est exprimée durant la crise et “l’innovation qui s’inscrit dans la durée”.
Enfin, Serge Regourd sort un livre,SOS Culture.Juriste, ex-universitaire à Toulouse, conseiller régional, Serge Regourd préside Occitanie Livre et Lecture et la commission culture au conseil régional. Il décrypte les raisons “de l’absence d’une vraie politique culturelle que la pandémie ne fait que révéler”. Il met au jour l’absence de politique culturelle jusqu’à l’emprise de la technocratie… Et propose des solutions.
Les articles de notre dossier :
- “On a créé un lien privilégié avec la population” : le maire de Castelnau-le-Lez Frédéric Lafforgue expose en quoi cette crise a, malgré tout, selon lui eu du bon. Lire la suite…
- “Dans les classes, les choses sont désormais bien gérées” : Laisser les établissements scolaires ouverts pendant la pandémie, même quand se pose la question du reconfinement, c’est en faire le lieu de tous les défis. La rectrice de l’académie de Montpellier, Sophie Béjean, retient de cette année exceptionnelle la mise en place d’une organisation millimétrée ; « la solidarité » qui s’est exprimée durant la crise et « l’innovation qui s’inscrit dans la durée ». Lire la suite…
- “La pandémie ne fait que révéler l’absence de politique culturelle” : Les solutions apportées par Serge Regourd dans un livre-choc, SOS Culture, qui donne des raisons d’être, malgré tout, optimiste. Lire la suite…