Compléments alimentaires : “La tentation c’est de céder aux soi-disant produits miracles…”

Aymeric Dopter, chef de l'unité d'évaluation des risques liés à la nutrition à l'Anses : "Si vous restez dans la catégorie des aliments, il n'y besoin ni de faire la démonstration de l'efficacité du produit ni d'une absence de toxicité : les autres aliments ne sont d'ailleurs pas soumis à ce genre d'exigence. En revanche, il est certain que si vous indiquez que ce complément peut soigner telle ou telle chose, là on revient dans le cadre d'un médicament." Photo : Olivier SCHLAMA

Insomnie, digestion, stress… Il y en a pour chaque tracas de la vie. Leur imposant un marketing agressif, les fabricants jouent parfois sur l’ambiguïté entre aliments et médicaments qu’ils ne sont pas. Aymeric Dopter, chef de l’unité d’évaluation des risques liés à la nutrition à l’Anses, qui vient d’émettre une alerte sur le curcuma, revient pour Dis-Leur ! sur le phénomène des compléments alimentaires, en pleine expansion.

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