Le Conseil départemental de l’Ariège poursuit sa participation aux dispositifs visant à limiter la propagation de l’épidémie de Covid-19. Dans le cadre de ses missions de services publics, le Conseil renforce notamment son soutien au tissu associatif et économique ariégeois…
Ainsi, face aux conséquences financières présentes et à venir de la crise sanitaire sur le tissu associatif ariégeois, les conseillers départementaux de l’Ariège ont adopté le principe d’une aide exceptionnelle, avec un minimum garanti pour l’ensemble des associations concernées (1).
Pépinières : exonérations de loyers pendant 6 mois
La subvention dite “socle” est une aide minimale acquise quel que soit l’impact de la crise sanitaire subie par la structure. Au-delà de cette garantie, un complément pourra être décidé au cas par cas et au vu des projets, des réalisations et de l’activité constatée de l’association sur l’année 2020. Le Conseil départemental a également pris une décision inédite : exonérer les onze sociétés hébergées sur les trois Pépinières entreprises ariégeoises de tout loyer durant six mois, à compter du mois de mars 2020. Ce qui, souligne le Conseil, constitue “une réponse concrète apportée au secteur économique durement frappé par la crise sanitaire brutale du Covid-19.”
Soutiens pour l’agriculture locale
D’autre part, une démarche est engagée afin d’obtenir la certification “bio” pour la Légumerie départementale, créée en 2018. Après deux ans de fonctionnement, la structure “a démontré sa capacité à approvisionner les collèges ariègeois en matière de légumes prêts à l’emploi (pelés, lavés, conditionnés).” A la filière locale ainsi renforcée, le Département entend désormais adjoindre le complément biologique. Pour le Département, cette démarche de certification “s’inscrit dans la volonté de soutenir les producteurs locaux en agriculture conventionnelle comme en bio, mais également dans l’esprit de la loi (de novembre 2018, NDLR) pour l’équilibre des relations commerciales dans le secteur agricole et une alimentation saine, durable et accessible à tous.” Issue des États Généraux de l’Alimentation, cette loi introduit l’objectif de 20 % de produits biologiques en restauration collective publique d’ici 2022. Le constat, à ce jour, montre en effet que le bio en restauration collective est en progression mais doit encore être encouragé.
Ph. M.