Et si sécheresse et manque d’eau étaient aussi une opportunité pour adapter le tourisme, première économie du département ? La vice-présidente, Aude Vivès, explique la philosophie de sa feuille de route, avec volonté d’étaler la venue des touristes dans le temps et sur tout le territoire grâce à des offres combinées autour de “Tours Eiffel” locales, des sites emblématiques. Avec Pyrénées-Méditerranée comme nom de destination pour communiquer au niveau national et international.

Mardi, s’est déroulé le premier “Place à l’emploi” de France Travail de la région. Plusieurs centaines de candidats s’y sont présentés. Les employeurs recherchent des profils aux qualités de “savoir être”. Il reste des progrès à faire pour améliorer salaires et conditions de travail. Comme le confirme Cyrine Gardes, sociologue du travail.

À fond(s) derrière le tourisme régional ! C'est ainsi que l'on pourrait résumer l'action du fonds tourisme M Capital piloté par la Région Occitanie et qui a permis, en quatre ans, doté de 110 M€ de prêts bonifiés générant plus de 400 M€ d'investissement.

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“Nous partageons cette volonté d’une économie touristique de montagne tournée vers un développement quatre saisons, parce que nous devons prendre en compte le changement climatique” explique Aude Vives, vice-présidente du département (en charge de l’Attractivité, du Tourisme, des Loisirs et du Thermalisme) et conseillère départementale du canton Pyrénées-Catalanes. Mais au-delà de cette question, s’exprime aussi la volonté de préserver le lien social et humain pour ceux qui vivent là à l’année.

Le bilan “en demi-teinte” de la saison dans un département qui propose mer et montagne met une pièce de plus vers un tourisme plus responsable et de proximité, comme l’explique Aude Vivès, vice-présidente du département, à la tête de l’Agence de développement touristique. De son côté, Brice Sannac, président de l’UMIH, milite pour les courts séjours.

C'est un marché en pleine croissance qui attire les investisseurs. 50 000 personnes y travaillent, dont 10 000 en Occitanie, et le secteur aura besoin de 10 000 bras supplémentaires à court terme. L'hôtellerie de plein air cumule tous les enjeux de nos territoires, comme l'expliquent Nicolas Dayot, président de la fédération nationale et Marie-France Durancel, vice-présidente régionale.

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Alors que 33 % des Français ne sont pas partis en vacances cet été, l’Occitanie tire son épingle du jeu avec 78 millions de nuitées. La région, qui avait fait le plein au printemps, réalise un bon mois d’août comblant le léger reflux de juillet. La fréquentation est en légère baisse sur le littoral contrairement aux Pyrénées et au Massif Central. Et les étrangers sont de retour !

L’Hexagone compte quatre réserves pionnières, dont la “Tour Eiffel” du ciel étoilé : le Pic du Midi. Elles font exemple. Et veulent se fédérer pour être reconnues et faire tâche d’huile en France. Défendre une pleine alternance nuit/jour, c’est, outre la beauté de la voie lactée, lutter contre trop de lumière artificielle qui génère beaucoup d’effets néfastes sur la biodiversité et donc sur l’homme.

Sur 174 villages labellisés, 54 sont situés en Occitanie dont les réputés Saint-Guilhem-le-Désert ; Conques ; Cordes-sur-Ciel ; Eus ; Gordes ; la Couvertoirade ; Saint-Bertrand de Comminges… Claude Ferrer, maire de Prats-de-Mollo, se dit “fier et heureux d’avoir obtenu ce label qui va nous donner de la visibilité et passer un cap au niveau de la fréquentation touristique”.

Unique édifice d’Art nouveau en Occitanie, le lieu de 1 400 mètres carrés bardé de décors somptueux et de peintures raffinées a été inauguré ce vendredi par Gilles d’Ettore, maire d’Agde, et Carole Delga, présidente de la Région Occitanie. “Un joyau”, ont-ils dit, pour le développement touristique et une passerelle pour la reconquête du coeur de ville. 

L’Ariège a ajouté deux sites remarquables à son riche catalogue dès le 1er juillet : la plus grande carrière de talc au monde à Luzenac et la visite d’une centrale hydroélectrique, à Orlu. “L’idée, c’est d’exploiter le tourisme industriel que l’on a appelé ici Vallées Ingénieuses pour montrer le génie des hommes ; comment celui-ci a développé les atouts que la montagne lui a donnés”, explique Alain Naudy, président de la communauté de communes de la Haute-Ariège.