C’est une hausse inédite de 28 % par rapport à 2020 enregistrée par le ministère de l’Intérieur. En majorité, ces crimes et délits ont lieu en milieu urbain, à 53 % dans les agglomérations de plus de 200 000 habitants. “Ces chiffres ne représentent qu’un quart sans doute des faits réels”, confie Denis Quinqueton. Cofondateur de l’observatoire LGBT de la fondation Jean-Jaurès,

L’homophobie est malheureusement vivace. Surtout durant ce marasme où les tensions intra-familiales sont exacerbées par le confinement. Et surtout chez les jeunes vivant chez leurs parents qui, parfois, les rejettent parce qu’ils sont homosexuels ou LGBT (lesbiennes, gays, bisexuelles, trans et intersexes). Comme le disent la fondation le Refuge et SOS Homophobie.

Seule association reconnue d’utilité publique en France qui vient en aide chaque jour à quelque 120 jeunes homosexuels rejetés, le Refuge, née à Montpellier, fête ses 15 ans d’existence. A cette occasion, veille de la Journée mondiale contre l’homophobie, le 17 mai, BVA leur a offert un sondage où les Français demandent davantage de lutte et de moyens contre l’homophobie.