A la ferme du lycée agricole de Pamiers (Ariège), la finale régionale Occitanie a réuni plus de soixante-dix d’élèves, âgés de 16 à 24 ans, issus des établissements d’enseignement agricole du territoire. Six d’entre eux seront en lice pour conquérir le titre de “Meilleur Jeune Berger de France 2024”, lors de la finale nationale, le samedi 24 février au Salon International de l’Agriculture à Paris.

Selon le ministère de l’Agriculture, “la situation sanitaire au regard de l’influenza aviaire (…) a empiré au cours des dernières semaines.” Plus de la moitié des foyers en élevage sont concentrés dans la région Pays de la Loire ainsi qu’en Vendée et dans le Maine-et-Loire. Si l’Occitanie semble relativement épargnée, la situation n’en demeure pas moins préoccupante, avec plusieurs foyers détectés notamment dans le Gers.

Compte tenu de la situation et notamment la présence très importante de virus dans le couloir migratoire de la mer du Nord et de la Méditerranée, le Ministre a décidé de passer, par sécurité préventive, en niveau de risque “élevé” sur l’ensemble du territoire Français. Le département du Gers est particulièrement concerné., ainsi que plusieurs communes des Hautes-Pyrénées.

Depuis plusieurs années, l’activité laitière est en perte de vitesse en Occitanie et particulièrement en Haute-Garonne. Face à ce constat, la Chambre d’agriculture de la Haute-Garonne et YéO-frais se sont rapprochés, pour faire émerger l’association “La Brique Rose” qui a pour vocation de créer une filière de lait responsable dans le département.

Visites d’élevage, balades dans les vignes et les vergers, marchés fermiers, repas gourmands, ateliers et animations, soirées, concerts… Près de 140 agriculteurs accueillent le public, le temps d’un week-end ou d’une saison sur leur domaine pour faire partager leur métier, déguster leurs produits et fêter l’arrivée de l’été. Dix départements d’Occitanie sont concernés…

Le ministre de l’Agriculture et de l’Alimentation, Julien Denormandie, s’est rendu successivement dans les Landes puis dans le Gers, afin d’exprimer le soutien de l’État aux filières avicoles touchées de plein fouet par cette nouvelle épizootie d’influenza aviaire hautement pathogène, mais non transmissible à l’homme. A ce jour, 700 000 volailles (essentiellement des canards) ont été abattues.