Parmi les solutions, il y a celle, “encore reçue frileusement”, consistant à pomper de l’eau dans les cours d’eau quand leur niveau est haut en hiver pour la réinjecter dans les réserves souterraines en prévision de l’été. C’est la proposition du BRGM qui a cartographié les sites potentiels, dont l’un près de Béziers et un autre à Toulouse. Et pourquoi pas, à Montpellier, réutiliser des eaux usées traitées pour l’irrigation !

Protéger la biodiversité et les habitants des inondations, maintenir la qualité du milieu… Agissant sur le bassin versant de la lagune, le Syndicat mixte du bassin de Thau exerce une activité très importante en entretenant… 60 cours d’eau ! Une action exemplaire, comme le confirme l’hydrologue montpelliéraine Emma Haziza pour qui la ripisylve joue un rôle prépondérant dans le cycle de l’eau.